Le Président directeur général (PDG) du groupe hôtellerie, tourisme et thermalisme (HTT), Amar Guellati, était en fin de semaine dernière à Ghardaïa.Une visite à laquelle la presse locale et nationale, n’était pas conviée pour des raisons qui demeurent encore inexpliquées.
Cette visite en «catimini», s’est déroulée en deux phases à savoir en premier la visite du prestigieux hôtel M’zab, anciennement hôtel Rostémides et l’hôtel El Djaboub.
Hôtel M’zab: Un joyau à préserver
Le premier, érigée sur un promontoire surplombant la vallée du M’zab, œuvre de Fernand Pouillon qui a merveilleusement restauré et réaménagé une ancien fort militaire colonial du nom de « Fort Giraud » tombé en ruines après l’indépendance du pays en le transformant entre 1970 et 1972 en un magnifique hôtel qui a officiellement ouvert ses portes le 19 mai 1972 .
Tombé en décrépitude avancée après 22 ans d’exploitation, il a fermé ses portes en 1994 pour 27 longues années pour deux opérations de restauration et de réhabilitation, avec deux enveloppes de 575 millions de DA en 2007 suivie d’une autre enveloppe de 300 millions de DA , pour ne rouvrir qu’en 2021 . Classé en trois (3) étoiles, sa capacité est de 300 lits, six suites de type « Sénior » et quatre suites de type « Junior » , une grande salle de restauration de 200 couverts , deux salons de détente , une discothèque , une grande piscine et des galeries marchandes .
L’œuvre ds Pouillon dénaturée!
La seconde étape du PDG du groupe hôtellerie, tourisme et thermalisme (HTT) l’a mené à l’hôtel El Djanoub, également œuvre de Fernand Pouillon, implanté en plein quartier populaire de Mermed, face à l’un des plus importants Lycée de Ghardaïa, en l’occurrence le Lycée mixte Mohamed Lakhdar El Fillali, seul lieu de Ghardaïa où l’alcool coule à flots, attirant comme un aimant tous les adeptes de Bacchus de la région et ceux qui les accompagne.
Malheureusement dans cet hôtel, qui a soit disant bénéficié d’une opération de réhabilitation, un grand « sacrilège » architectural a été commis en dénaturant totalement la tour devant la piscine , la transformant en chambres en étages alors que tout le monde , « ou presque » , sait que la signature de Fernand Pouillon est sa tour qui existe partout où il est passé que ce soit au complexe balnéaire des Andalouses à Oran, à celui des Hammadites à Bejaia , au complexe de Sidi Fredj à Staoueli , à l’hôtel El Boustane à El Menéa, à l’hôtel El Mehri à Ouargla, l’hôtel Oasis de Touggourt, l’hôtel Marhaba de Laghouat , l’hôtel Mzab (ex Rostémides) de Ghardaïa , l’hôtel El Djanoub de Ghardaïa et même le complexe Mairie, Cinéma et Théâtre de Ghardaïa etc…
La presse indésirable?
Qui a décidé de tenir la presse à l’écart de cette visite, et surtout pourquoi ? Pour avoir des explications sur ce mystère, nous avons tenté de joindre M.Abderrahmane Salouhi, le DG de l’entreprise de gestion touristique de Ghardaïa (EGTG), en vain alors que Mr Saâd Meriah, le directeur du tourisme de la wilaya de Ghardaïa nous a bien gentiment rappelés pour nous expliquer que le holding HHT est autonome et ne dépend pas de son département ministériel et que de toute manière lui-même n’a pas pris part à cette visite.
Par la suite, nous avons alors insisté à maintes reprises pour joindre au téléphone Mr Abderrahmane Salouhi, le DG de l’entreprise de gestion touristique de Ghardaïa (EGTG), ne daignant pas répondre alors que le téléphone. Nous sommes alors déplacés en ses bureaux pour le rencontrer, toujours sans succès, ses collaborateurs affirmant qu’il n’est pas sur les lieux. Pourquoi tous ces faux fuyants ?
D.K

