Par Djamel.K
À l’instar des autres wilayas du pays, où la Journée internationale de la liberté d’expression a été célébrée, Ghardaïa n’a pas fait exception.
Ainsi, c’est dans une ambiance conviviale et détendue que M.Abdellah Abi Nouar, wali de Ghardaïa, entouré de tous les responsables sécuritaires de la wilaya (secteur militaire, Gendarmerie nationale, Sûreté nationale et CTRI), de Slimane Hadj Saïd, P/APW, du secrétaire général de la wilaya et de quelques membres de l’exécutif a tenu, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée ce dimanche, 5 mai, soit avec deux jours de retard, à rendre un vibrant hommage à la corporation locale.
« Les baromètres du développement »
En effet et dans une déclaration préliminaire de bienvenue dans les deux langues (arabe et français), Abdellah Abi Nouar a tenu à affirmer qu’il était entièrement disposé à travailler avec tous les représentants de la presse (ce que d’ailleurs il n’a cessé de démontrer concrètement sur le terrain depuis son installation en tant que premier magistrat de cette wilaya), mais aussi à aider la corporation sur le plan infrastructurel et social.
«C’est aujourd’hui une occasion pour moi de souligner le rôle essentiel que vous jouez dans tous les soubresauts de la cité, que ce soit dans la vie économique, sociale ou culturelle en votre qualité de presse libre et indépendante. Vous êtes le baromètre du développement et le meilleur moyen de protection de la démocratie dans notre jeune pays.», dira la wali de Ghardaïa.
« Le journaliste n’est pas un antagoniste! »
Et d’ajouter « Je voudrais que vous sachiez aussi que tous vos écrits sont pour nous un éclairage sur le niveau de développement de la région et surtout sur les insuffisances à combler ».
M, Abdellah Abi Nouar, soulignera par la suite, un élément très important et qui échappe selon toute vraisemblance à certains commis de l’État et autres responsables, à savoir que le journaliste est tout, sauf un ennemi. « Le journaliste, pour nous, est un partenaire et non un antagoniste, que nous considérons dans notre philosophie, à juste titre, comme une complémentarité positive et objective. C’est pourquoi je dis que votre profession doit être guidée par le souci de transparence et l’objectivité, dans le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle de votre noble métier », a-t-il précisé.
L’accès à l’information encore et toujours…
Des mots que les confrères et consœurs présents ont estimés encourageants pour la persévérance dans leur travail.
C’est alors qu’un membre de la corporation a pris la parole, rappelant que « la liberté de la presse est la pierre angulaire des droits de la personne et l’assurance du respect de tous les autres droits. Elle est l’interface d’une bonne gouvernance par une gestion transparente des affaires de la cité et s’impose ainsi comme une garantie d’une justice équitable» ajoutant «que les confrères ont droit d’avoir accès aux sources d’information et ainsi d’éviter de tomber dans le piège des Fake News et de la diffamation. »
Une Maison de la presse revendiquée
L’absence d’une maison de la presse, promise par plusieurs walis, mais jamais concrétisée sur le terrain, a aussi été soulevée par ce confrère qui a cependant révélé que le responsable de la cellule de communication de la wilaya avait donné un « signe d’espoir » en laissant entendre qu’une bâtisse dans la commune de Bounoura, a déjà été désignée pour abriter cette si attendue maison de la presse. Ce que le wali n’a ni confirmé, ni infirmé, laissant entendre avec un sourire qu’une « surprise » attend la corporation locale.
Reprenant le micro, le wali de Ghardaïa, a promis d’étudier toutes les doléances exprimées et aussi de songer à inclure dorénavant, un membre de la corporation dans l’attribution d’un voyage « Omra » aux lieux Saints de l’Islam et même de l’attribution d’un passeport Hadj par an.
La cérémonie s’est terminée par la remise de présents symboliques aux journalistes et correspondants de presse , avant d’immortaliser l’instant et l’évènement, par une séance photos souvenir de cette belle journée qui s’est terminée par une photo de «famille».
D.K