C’est désormais un fait irréfutable, l’entité sioniste s’en prend aux hôpitaux de Ghaza et s’en cache plus. Pis, elle l’annonce publiquement.
Ainsi, dans la matinée de mercredi 15 novembre, l’armée d’occupation sioniste, a indiqué mener « une opération précise et ciblée » contre les combattants palestiniens « dans une zone spécifique de l’hôpital Al-Shifa » de Ghaza.
En effet, les soldats d’occupation comptent pénétrer à l’intérieur même de l’enceinte hospitalière, laquelle considéré comme un site « militaire stratégique » par Israël et les Etats-Unis.
Évidemment, cette opération vise semer plus de morts et de chaos à Ghaza, battant ainsi en brèche l’ensemble des conventions internationales en matière de droit de l’homme.
« Je suis dans l’hôpital et je vois des dizaines de soldats et de commandos aux urgences et à la réception et il y a des chars qui sont entrés dans le complexe de l’hôpital », a déclaré, à l’Agence France-Presse (AFP), Youssef Abul Reesh, un haut responsable du ministère de la Santé palestinien.
Interrogé sur l’opération en cours, un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré à l’AFP que « les hôpitaux et les patients devaient être protégés ».
La situation est catastrophique à l’hôpital al-Shifa, à Ghaza. Hier mardi 14 novembre, au moins 180 corps ont été enterrés dans une « fosse commune » creusée dans le complexe de l’hôpital, a annoncé son directeur à l’AFP, précisant que parmi eux figuraient sept bébés prématurés morts faute d’électricité pour les maintenir en vie.
« Nous avons été obligés de les enterrer dans une fosse commune », a affirmé le docteur Mohammed Abou Salmiya.
R.B/Agence