Ghaza: L’Espagne accentue la pression sur Israël

Estimated read time 2 min read

Par R.B/Agence

L’étau se resserre sur le gouvernement criminel de Benjamin Netanyahu.

Après l’Afrique du Sud, qui depuis janvier dernier exerce une pression sur la Cour internationale de Justice(CIJ) pour contraindre l’entité sioniste à stopper ses crimes, un autre pays et non des moindres, vient appuyer cette requête.

Ainsi et selon plusieurs médias ibériques, la diplomatie espagnole, a saisi la CIJ, afin d’obliger Israël à respecter la convention sur la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Ghaza.

Un “ferme engagement”

En effet et d’après le site du quotidien espagnol El Mundo, le chef de la diplomatie espagnole, a motivé cette action par la “responsabilité en tant qu’État partie à la convention sur le génocide” et par le “ferme engagement envers le droit international”, a déclaré le ministère espagnol des Affaires étrangères.

Selon la diplomatie espagnole, cette décision souligne l’engagement de l’Espagne à soutenir le rôle de la CIJ dans le maintien d’un ordre international fondé sur des règles et des principes universels. “Nous cherchons à contribuer au retour de la paix à Gaza et au Moyen-Orient”, a ajouté le ministère.

L’Espagne s’est engagée à respecter la décision de la CIJ, démontrant ainsi son soutien aux décisions judiciaires internationales et son engagement à favoriser la paix et la stabilité mondiales, ajoute le communiqué des Affaires étrangères espagnoles.

Un “renfort” de choix pour la CIJ

En outre, il y’a lieu de souligner que la Cour internationale de Justice, laquelle siège à La Haye, exige depuis mai dernier, l’arrêt de « toute autre action menée dans le gouvernorat de Rafah qui serait susceptible d’infliger au groupe des Palestiniens de Gaza des conditions d’existence capables d’entraîner sa destruction physique ou partielle ».

De plus, cette juridiction spécialisée dans les conflits entre nations, a exhorté à Israël de “maintenir ouvert” le passage de Rafah pour permettre un accès « sans restriction » à l’aide humanitaire.

Par ailleurs, il y’a lieu de souligner que même si les ordonnances de la CIJ, laquelle tranche les différends entre Etats, sont juridiquement contraignantes, cette instance, faut-il le souligner n’a aucun moyen pour les faire respecter.

You May Also Like

More From Author

+ There are no comments

Add yours