Dans le cadre du renforcement de la gouvernance parlementaire et de la dynamisation des relations entre l’exécutif et le législatif, le ministère des Relations avec le Parlement a tenu, ce lundi à Alger, une journée de formation axée sur les nouvelles dispositions de la loi organique régissant le fonctionnement des deux chambres parlementaires.
À cette occasion, un bilan révélateur a été dressé concernant la «réactivité» du gouvernement face aux interpellations des députés.
Un taux de réponse positif
En effet, dans une déclaration en marge de cette rencontre tenue à l’école nationale d’administration(ENA), le responsable du département de suivi de la surveillance parlementaire au ministère des Relations avec le Parlement, Rabie Kouassem, a déclaré que plus de 7312 questions orales et écrites ont été répondues par le gouvernement, sur un total de 8443 questions adressées par les députés des deux chambres du Parlement, depuis le début du mandat parlementaire en cours jusqu’au 8 octobre dernier, soit un taux appréciable de 85%.
Dans le détail, les députés de l’Assemblée populaire nationale ont adressé 2219 questions orales aux membres du gouvernement, dont 1237 ont été répondues. Pour les questions écrites, 5489 ont été posées, et 5440 d’entre elles ont reçu une réponse. Concernant le Conseil de la nation, les membres du gouvernement ont répondu à 411 questions orales sur un total de 506 questions adressées, ainsi qu’à 224 questions écrites sur un total de 229 questions posées pendant le mandat parlementaire actuel.
Un «suivi rigoureux» exigé
Par ailleurs, dans son allocution d’ouverture de cette journée de formation organisée à l’École nationale d’administration (ENA), la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, a indiqué que cette rencontre vise à « clarifier les dispositions contenues dans cette loi, et à contribuer à la promotion de la culture juridique et de la pratique parlementaire, outre l’amélioration de la performance au sein des institutions nationales et des départements ministériels ».
Cette journée, à laquelle ont pris part des membres du Gouvernement, des directeurs d’instances nationales et des parlementaires, vise également à « permettre un suivi rigoureux de l’action législative et de contrôle, et à faciliter aux membres du Parlement l’exercice de leur mission de contrôle, pour garantir une meilleure exécution de ses dispositions », en sus de « mettre en lumière les nouveaux mécanismes de contrôle les plus importants, exercés par les membres du Parlement sur le travail du Gouvernement, notamment la possibilité d’interpeller le Gouvernement sur n’importe quelle question nationale, et sur l’application des lois ».