Les propos indignes et extrêmement dangereux du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou concernant son «rêve» de concrétiser le projet sioniste du « Grand Israël », viennent de susciter une indignation internationale.
Ainsi, après des condamnations et indignations individuels de certains États, ce vendredi 15 août 2025, c’est un « tir groupé » émanant de 31 pays, dont l’Algérie, qui condamnent avec la « plus grande fermeté » les déclarations du criminel de guerre Netanyahou.
L’expression employée par ce dernier et qui fait référence à un projet sioniste de longue date, engloberaient la Cisjordanie mais aussi une partie des territoires situés dans les pays voisins (Jordanie, Liban et Syrie), que des Israéliens ultra-nationalistes rêvent d’occuper.
Une «grave dérive» dénoncée
Face à cette dérive, 31 pays dont l’Algérie, se sont dits « outrés » et «scandalisés» l’outrecuidance du Premier ministre israélien et exigeant l’ « intervention urgente » des Nations unies. Ainsi, outre l’Algérie, le Bahreïn, le Bangladesh, la Palestine, le Qatar, l’Arabie saoudite, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, la Syrie, la Turquie, les Émirats arabes unis, le Tchad, Les Comores, Djibouti, l’Égypte, la Gambie, l’Indonésie, l’Irak, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, les Maldives, la Mauritanie, le Maroc, le Nigéria, le Sultanat d’Oman, le Pakistan et le Yémen, ont dénoncé cette référence aux anciens textes de la liturgie judaïque
En effet, dans cette déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères des États signataires, ont souligné que ces propos constituent un « mépris flagrant » et une «grave violation» des règles du droit international et des fondements de relations internationales stables, et une menace directe pour la sécurité nationale arabe, la souveraineté des États, ainsi que la sécurité et la paix régionales et internationales.
L’ONU interpellée !
En outre, les pays mentionnés, s’en remettent à l’ONU afin de faire respecter la Charte des Nations Unies, notamment de son article 2, paragraphe 4, qui interdit le recours à la force ou la menace de recours à la force, les pays arabes et islamiques adopteront toutes les politiques et mesures propres à encadrer et à consolider la paix, en garantissant la sécurité, la stabilité et le développement de tous les pays et de tous les peuples, loin de l’illusion du contrôle et de l’imposition de la force.
Enfin, les Nations signataires de cette déclaration de dénonciation, interpellent la
Communauté internationale, dans le but assurer la protection internationale du peuple palestinien, lui permettant de réaliser ses droits légitimes, au premier rang desquels celui de fonder un État indépendant et souverain sur son territoire national, et à traduire en justice les auteurs de crimes et de violations contre le peuple palestinien.