Les Etats-Unis livrent des armes prohibées à Kiev

Guerre en Ukraine: Les Etats-Unis livrent des armes prohibées à Kiev

Les Etats-Unis viennent de livrer des armes prohibées par la Conversion d’Oslo à Kiev pour « libérer » le pays des « mains de Moscou », indique le communiqué de la Maison Blanche.

En effet, l’administration Biden, a annoncé ce vendredi soir un nouveau programme d’aide militaire à l’Ukraine et pour la première fois, Washington décide de livrer des armes à sous-munitions, une catégorie d’arames interdites par le traité d’Oslo.

Ces bombes, qui prennent généralement la forme de missiles ou d’obus, explosent dans les airs en libérant des centaines, voire des milliers de fragments explosifs.

Les civils « premières victimes » selon la Croix-Rouge

D’après le Comité international de la Croix-Rouge, « Les armes à sous-munitions ont des conséquences meurtrières pour les civils, qu’elles tuent ou blessent en grand nombre, et sont à l’origine de problèmes socio-économiques durables ». Handicap International estime quant à elle que « 97 % des victimes recensées » sont civiles, « parmi lesquelles 36 % d’enfants ». Et de préciser qu’elles représentent un « danger à long terme », puisque selon la même source 10 % à 40 % des sous-munitions projetées n’explosent pas à l’impact.

L’Ukraine s’est engagé « par écrit » pour minimiser les risques

« C’est une décision difficile. On l’a différée un certain temps » indique le conseiller à la sécurité nationale de la présidence, Jake Sullivan, tout en ajoutant que c’était « la bonne chose à faire ». La Maison Blanche a affirmé que le président Joe Biden avait pris sa décision en consultation avec les alliés et après une « recommandation unanime » de son administration. Elle assure que l’Ukraine a fourni des garanties « par écrit » sur l’usage qu’elle fera de ces armes pour minimiser « les risques posés aux civils ».

La décision américaine « est un pas en arrière qui mine les avancées considérables de la communauté internationale dans sa tentative de protéger les civils de tels dangers pendant et après les conflits armés », a déclaré l’ONG Amnesty International, demandant à Washington de revenir sur sa décision.

Un total de 123 pays, à l’exception notable de la Syrie, des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine ou encore d’Israël, ont signé le traité d’Oslo de 2008, entré en vigueur en 2010, et qui interdit la production, le stockage, la vente et l’utilisation des bombes à sous-munitions.

R.B

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