L’Algérie compte à « moyen terme » élargir ses prospections d’hydrocarbures vers l’offshore (forage qui s’effectue en pleine mer), à l’instar de d’autres pays africains, notamment la Libye et le Nigeria.
Dans cette optique, elle commence d’ores et déjà à choisir ses partenaires et l’italien ENI, semble le plus approprié pour accompagner cette nouvelle stratégie impulsée par le leader africain des hydrocarbures, à savoir Sonatrach.
En effet et selon le communiqué du ministère de l’énergie et des Mines, Mohamed Arkab, s’est entretenu, ce mardi, avec Claudio Descalzi, le PDG de la compagnie italienne, ENI, lors de la Conférence OMC-MED Energy qui se tient à Ravenna en Italie, dans le but d’étudier cette option et les opportunités de collaborations entre les deux compagnies pétrolières.
Ainsi et dans le cadre des discussions sur « le renforcement » du partenariat entre Sonatrach et ENI, les deux parties ont évoqué notamment l’exploitation des hydrocarbures en offshore, les énergies renouvelables, l’hydrogène et la réduction des émissions carbone.
En outre et d’après le département de M. Arkab, cette entrevue a porté également sur les activités actuelles et futures d’Eni en Algérie, sa participation dans le domaine du développement des hydrocarbures, notamment l’exploration, et les moyens de renforcer le partenariat avec Sonatrach.
Le PDG d’ENI, M. Descalzi a exprimé sa « grande satisfaction » quant à la qualité du partenariat entre Eni et Sonatrach, tandis que le ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, M. Gilberto Bechetto Frattin, a remercié les « efforts déployés par l’Algérie » pour assurer la sécurité énergétique dans la région.
Pour rappel, plus tôt dans la journée, le PDG de Sonatrach, M Rachid Hachich, s’est engagé auprès de ce pays à lui « garantir » un accès « sans restriction » au gaz, dans le cadre des accords conclus entre les deux pays.
R.B