En depit que la la mer méditerranéen est devenue le « cimetière » des candidats à l’immigration clandestine, cette dernière est en constante augmentation.
En effet et selon M. Ruven Menikdiwela, directrice du bureau du Haut commissariat au réfugiés ( HCR), plus de 2 500 migrants clandestins, ont péris ou sont portés disparus, en méditerranéen depuis le 31 décembre dernier.
2500 morts et disparus en neuf mois
« Au 24 septembre, plus de 2.500 personnes ont été comptabilisées comme mortes ou disparues en 2023. Ce nombre représente une augmentation de deux-tiers, comparé aux 1.680 personnes lors de la même période de 2022 », a-t-elle déclaré jeudi, lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la crise des migrants en Méditerranée.
Cette responsable onusienne, fera également savoir que pour les neuf premiers mois en cours, les côtes du Sud de l’Europe, ont enregistré 186.000 migrants sont arrivés, dont dont 130.000 en Italie, notamment à Lampelusa.
Les routes de l’enfer
Ce chiffre global, précise la directrice du HCR, est augmentation de 83% par rapport à la même période de 2022.
Outre les vies perdues en mer, l’intervenante révélera que les migrants passent par les routes terrestres depuis l’Afrique sub-saharienne, et par conséquent, sont exposés à des violations graves des droits humains, ou carrément mourir en chemin.
« Le voyage depuis l’Afrique de l’Ouest ou l’est de l’Afrique et la Corne de l’Afrique vers la Libye et des points de départ sur la côte reste l’un des plus dangereux au monde », a-t-elle en outre souligné.
R.B/Agences

