Le ministère de l’Agriculture a dévoilé ce mardi 29 août, les mesures prises dans le cadre de la réglementation de l’importation des bovins destinés l’abattage.
Si dans les faits, ce texte réglementaire n’apporte rien de nouveau par rapport à ses prédécesseurs, un seul volet attire l’attention, celui relatif à la santé et les règles d’hygiènes.
En effet, ce document qui veille à la traçabilité de la provenance du bétail, ainsi que le strict respect des conditions de transport, à savoir le bien-être animal ainsi que les règles de l’hygiène.
« Les importateurs doivent se renseigner sur tout changement ou restriction liés à la situation sanitaire du pays exportateur de bovins d’engraissement vers l’Algérie », est-il précisé.
En outre, le même texte stipule que les importateurs, ont pour obligation de disposer d’une dérogation sanitaire, dont la demande sera possible via le site du ministère de l’Agriculture début du mois de septembre.
Cependant pour la délivrance du document, une condition essentielle doit être respectée par l’importateur et l’exportateur , qui est de signer un engagement du respect de toutes les conditions du cahier de charge dans le cas contraire
« les bovins ayant présenté des résultats non conformes feront l’objet d’un abattage sanitaire, sans aucune indemnisation, conformément à la réglementation en vigueur », indique le document.
Des règles plus strictes établies
La question de l’âge de bovins d’engraissement a aussi fait objet de changement a son tour. Ainsi, elle est passée de l’âge minimum de 16 mois et le poids maximum de 420 kg a l’âge maximum est de 14 mois et le poids maximum est de 450 kg
Le document vise exclusivement les conditions des bovins de l’abattage du changement contrairement à celle des femelles laitières de race pure qui reste inchangé
«Des bovins reproducteurs femelles : à l’arrivée en Algérie, les bovins reproducteurs ‘femelles laitières de race pure’ doivent avoir un âge compris entre 18 et 42 mois. Le poids des bovins reproducteurs femelles : le poids minimal admis des bovins reproducteurs femelles à leur départ est de 480 kg, à l’exception des races Jersey et Tarentaise qui est de 350 kg », lit-on dans le document du ministère de l’agriculture, qui ajoute que « les bovins reproducteurs femelles laitières de race pure doivent être accompagnés d’un pedigree dûment rempli, délivré par un organisme officiel reconnu de la sélection de la race pure dans le pays d’origine », conclut le communiqué du département d’Abdelhafidh Henni.
M.M