Par RAMDANE B
C’est un Tayeb Zitouni très remonté contre les « lobbies » de l’importation qui s’est exprimé ce jeudi 9 mai devant les membres de Senat
Ainsi, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a soutenu lors de son intervention au Conseil de la nation que « certaines sphères de l’importation », se sont fixées comme objectif de « vider » les réserves de change de l’Etat, en procédant à des importations anarchiques.
« L’Algérie ne s’endettera pas ! »
En effet, le premier responsable du Commerce du pays, a vertement critiqué ce qu’il a qualifié de « rapaces« , leur reprochant entre autres, de vouloir épuiser les réserves de changes en devise de l’Etat et pousser le pays vers l’endettement extérieur.
« Certaines organisations régionales et des sphères étrangères, cherchant à exercer des pressions sur l’Algérie et à épuiser ses capacités en devises », a-t-il accusé.
Mieux, Tayeb Zitouni, soutiendra également que le pays est « ciblés par les sphères de l’importation et nous ne pouvons pas avoir la souveraineté sur nos décisions politiques sans avoir la souveraineté sur nos décisions économiques. L’Algérie ne s’endettera pas!», s’est il juré.
Baisse « significative » de la facture d’importation
L’intervenant, a également tenu à préciser encore une fois la politique du pays en matière d’importation. « Notre politique est clair et limpide. Nous voulons encadrer les importations et non pas les fermer. Il est impossible de se passer dans l’importation, toutefois, nous disons non à l’importation anarchique qui met en péril notre économie et les réserves de l’Etat », martèlera M.Zitouni.
Dans le même ordre d’idée, le ministre du Commerce, a fait part de la « pertinence » des mesures prises par le gouvernement, grâce aux orientations du chef de l’Etat.
Ainsi et d’après l’orateur, la facture d’importation a été réduite de 16 milliards de dollars en une année, passant de 60 milliards de dollars en 2023 à 44 milliards de dollars jusqu’à avril 2024.
Selon le ministre, sans cet encadrement, l’Algérie serait allé vers l’endettement extérieur, et imposé le recours au financement non traditionnel qui a influencé à son tour de manière négative les taux de croissance économique et ceux de l’inflation.
R.B