L’Institut national hôtelier et touristique ( INHT) de Tizi-Ouzou traversé une «zone de turbulences», notamment en matière de gestion.
Ainsi et devant ce qui est qualifié de «marasme» qui prévaudrait au sein de cette institution, les délégués de la section syndicale affiliée à l’UGTA s’en remettent au ministère du tourisme et de l’artisanat.
Entre «abus de pouvoir » et «entraves»
En effet et dans une déclaration dont JUST-INFODZ détient une copie, datée du 4 mars, les délégués syndicaux et les adhérents ont déploré et signalé avec vigueur, selon leurs termes, les «agissements», «abus du pouvoir» et les «harcèlements et entraves» à l’exercice syndical. «Nous ajoutons que la noble mission pour laquelle notre établissement a été érigé à savoir la formation, l’épanouissement et le bien-être de nos stagiaires et délégués est reléguée au second rang par les responsables chargés de la pédagogie et de l’innovation», est-il souligné dans ce document signé par le délégué syndical Youcef Afir.
Une commission d’enquête exigée
Plus loin dans ledit document, les requérants, indiquent que «des requêtes à ce sujet ont été adressées à qui de droit, mais hélas, elles sont restées lettres mortes». Pour cela, ont-ils insisté, ils demandent à leur ministre de déléguer une commission d’enquête pour mettre à nu « les manquements » et les » abus du pouvoir » des responsables et rendre justice à tous ceux qui ont fait l’objet de sanctions inappropriées. Les représentants de cette section syndicale ont signalé, par ailleurs que la copie de cette déclaration a été adressée au ministère du tourisme et de l’artisanat, au wali de Tizi-Ouzou, à l’inspecteur général de la fonction publique, à l’inspecteur du travail de la wilaya, au médiateur de la République et à la centrale syndicale de l’ UGTA.