La daira de Bouira, laquelle se compose de trois communes, à savoir Ain Turk, Ath Laâziz et Bouira ville, est pour ainsi dire assiégée par les ordures ménagères.
Ce phénomène est d’autant plus alarmant en cette période estivale, où ces immondices se transforment en un véritable vivier pour les rongeurs et autres bestioles qui véhiculent des maladies extrêmement contagieuses telles que la variole et la gale.
En effet, cette daïra qui devrait être la vitrine de toute la wilaya, offre un visage des plus hideux.
À Bouira ville, les exemples de cette dégradation alarmante de l’hygiène sont malheureusement innombrables. Ainsi, des quartiers comme l’Ecotec, 1100 logements, 338-logements, la Menatech, pour ne citer que ceux-là, n’échappent à l’insalubrité.
Au niveau des grandes artères de la ville, le même schéma se reproduit, les mêmes scènes se dupliquent, mégots de cigarettes, gobelets en plastique et autres emballages alimentaires, forment un tableau des plus noirs. C’est le cas de la grande avenue Zighout Youcef du centre-ville, pourtant censée être un faire-valoir de Bouira.
Dans la commune voisine de Aïn Turk, la situation est similaire, voire pire. L’exemple le plus édifiant de cette détérioration du cadre de vie est l’avenue principale de cette municipalité.
Ainsi, cette artère très fréquentée du chef-lieu communal se trouve dans un état de délabrement très avancé.
En effet, les ordures ménagères et autres déchets s’entassent, formant ainsi, en quelques endroits, des monts de détritus.
À Ath Laâziz, le tableau n’est guère plus reluisant. Pire encore, dans cette commune montagneuse, c’est la nature qui en prend un sérieux coup, du fait de la prolifération des décharges sauvages.
R.B