Autant le dire sans détours: Youcef Bouzidi ne devrait pas « passer l’hiver » à la tête de la barre technique de la JS Kabylie.
Pour certains proches du club, ses jours seraient en effet comptés et son éviction devrait tomber au moindre faux pas, lors des prochaines journées du championnat national.
Héros de toute une région à la fin de la saison dernière, Youcef Bouzidi est devenu un entraîneur «qui n’a pas la stature pour entraîner la JSK» pour certains, en ce début de saison.
Le match nul concédé à Tizi- Ouzou face au Paradou AC, vendredi dernier, dans le cadre de la deuxième journée a suffi à ses détracteurs pour tirer à boulets rouges sur lui, allant même jusqu’à réclamer « sa tête ».
« Brûler les idoles » : une tradition à la JSK
Quelques membres de la direction du club le plus titré d’Algérie voulaient se séparer de lui, à la fin de l’exercice dernier déjà. Ils n’ont cependant pas « osé » le faire car jugeant le moment pas propice et craignant que le limogeage soulève le courroux des supporters.
En effet, Bouzidi venait de réussir un parcours exceptionnel, qui a valu le maintien à la JSK et son limogeage n’aurait certainement pas passé. Il fallait donc changer de timing.
C’est devenu en fait, une tradition que la nouvelle équipe à la tête du club veut perpétuer. Chaque direction qui arrive à la tête de la JSK veut « impressionner» en recrutant gros.
Les dirigeants du club voulaient en effet amener un entraîneur étranger l’été dernier, « un grand nom» assure-t-on.
La rumeur Gourcuff, un « ballon sonde »?
Ce ne serait cependant, à en croire certaines voix, qu’une partie remise. Cela devrait se faire « incessamment », affirment en effet, certains proches de la maison Jaune et Verts.
Un nom circule d’ailleurs depuis quelques jours pour remplacer Youcef Bouzidi. Il s’agit de l’ancien sélectionneur national, Christian Gourcuff.
Certes, la direction n’a rien annoncé sur le sujet mais toujours est-il qu’il n’y a pas de fumée sans feu.
Ce n’est pas un simple supporteur qui suscite et alimente la rumeur, argue-t-on. Une sorte de « ballon sonde »
Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’idée du changement ne fait pas l’unanimité au sein du public kabyle. Pour ce dernier, la JSK a plus besoin de stabilité actuellement que d’un grand entraîneur pour retrouver son lustre d’antan.
M.O.B