La campagne labours-semailles 2024-2025, a été officiellement lancée ce dimanche 20 octobre à Tizi-Ouzou.Le coup d’envoi a été donné par le wali Djilali Doumi, à partir de Ain Zaouia, daira de Draâ El-Mizan, au niveau de la ferme agricole Lamrani en présence des responsables agricoles locaux et de wilaya, des représentants de la CRMA, de la CCLS et de nombreux céréaliculteurs de la région.
Un silo de stockage lancé
En effet et au cours de cette visite, M. Djillali Doumi a donné, par ailleurs, le coup de starter de la réalisation d’un silo de stockage de céréales en face de la base de vie turque aux abords de la RN 25 vers Tizi- Ouzou. Un projet tant attendu par les agriculteurs qui étaient contraints de déposer leur récolte à la CCLS de Draâ Ben Khedda. Ce qui leur a causé de nombreux problèmes pour y acheminer leur blé. «C’est un acquis pour nos céréaliculteurs d’autant plus que notre daira est classée comme région à vocation céréalière. On a près de 3000 hectares consacrés à cette filière « , déclare un représentant des fellahs de la localité.
Tous les moyens mobilisés
En outre, les services agricoles de wilaya ont annoncé que pour cette année 8 450 hectares seront emblavés avec un plus de 150 hectares par rapport à la saison passée. Il y a lieu de souligner que 7 500ha seront utilisés pour le blé dur et le reste pour le blé tendre, l’orge, les légumineuses et le tournesol. Selon les chiffres de la DSA, tous les moyens matériels sont disponibles pour que cette campagne s’achève dans les délais.C’est à dire 2000 tracteurs, 50 semoirs à blé et 90 répandeurs d’engrais sans compter le grand nombre d’autres petits moyens agricoles sont disponibles pour cette campagne.
Disons qu’après la mise en place du crédit à zéro pour cent d’intérêt, ils sont nombreux les agriculteurs qui ont choisi d’investir dans ce créneau surtout que, par exemple, dans la commune de Draâ El-Mizan, où depuis deux ans, il est interdit d’utiliser l’eau du barrage pour les cultures maraîchères car ce plan d’eau sert d’eau potable en vue de soulager les populations de certains villages impactées par le manque d’eau.
L’accompagnement sans faille de l’Etat
En outre, une estimation de 200 000 quintaux est attendue en terme de récolte à raison d’un rendement moyen de 25 quintaux à l’hectare. Tous les services présents sur les lieux lors de ce coup d’envoi ont rassuré d’être aux côtés des céréaliculteurs aussi bien concernant les démarches administratives, les assurances et la disponibilité de la semence et des intrants.
De leurs côtés, les agents de vulgarisation agricole sont disposés à les accompagner en matière de suivi et d’entretien en organisant des sorties sur terrain pour suivre pas à pas l’évolution des 700 exploitations agricoles que compte cette filière. Cela étant, ces agriculteurs espèrent que les pluies attendues seront réparties le long de la saison de la pousse des épis jusqu’à la moisson.
A.O
