Par Ramdane Bourahla
L’Algérie vient de réagir avec force et rigueur, à la fourberie et la malhonnêteté du Makhzen marocain, qui profitait d’une largesse de l’Algérie, afin de faire rentrer illégalement les ressortissants marocains sur le sol national.
Ainsi, l’Algérie, attachée depuis toujours aux valeurs de solidarité et de préservation des liens humains et familiaux qui unissent les deux peuples frères, n’avait pas imposé le visa aux sujets marocains lorsqu’ils pénètrent territoire national. Or, cette faveur des autorités algériennes, a été dévoyée par le Makhzen, qui en a profité pour commettre des actes d’espionnage. Face à cet état de fait, l’Algérie à travers sa diplomatie, vient de prendre des mesures radicales.
Le visa obligatoire!
En effet et dans un communiqué publié ce jeudi 26 septembre 2024, le ministère des Affaires étrangères, a annoncé que le gouvernement algérien décide de «rétablir immédiatement» la procédure concernant la nécessité d’obtenir un visa d’entrée sur le territoire national pour tous les citoyens étrangers titulaires d’un passeport marocain.
Entre crimes et espionnage…
Plus explicite, le département d’Ahmed Attaf justifie cette mesure par le fait que le régime du Makhzen, a abusé de l’absence de visa entre les deux pays, en s’engageant dans diverses actions qui affectent la stabilité de l’Algérie et sa sécurité nationale. «Il a organisé, à grande échelle, de multiples réseaux du crime organisé, trafic de drogue et d’êtres humains, sans compter la contrebande, l’immigration clandestine et les actes de terrorisme, ainsi que le déploiement de personnels des renseignements sionistes titulaires de passeports marocains pour entrer librement sur le territoire national», explique le document du ministère des Affaires étrangères.
Le Makhzen seul responsable
La même source, impute «l’entière responsabilité» au régime du Makhzen des conséquences de cette décision, ainsi que de la tendance actuelle à la détérioration des relations bilatérales en raison de ses actions hostiles et agressives contre l’Algérie. «Ces actions constituent une menace directe pour la sécurité du pays et imposent un contrôle strict de l’entrée et du séjour sur le territoire national au niveau de tous les points frontières», précise le département d’Ahmed Attaf.