Par RAMDANE BOURAHLA
Alors que plusieurs médias nationaux et canaux » officieux », ont dénoncé à plusieurs reprises les agissements nauséabondes des Emirats arabes unis ( EAU) et leur rôle malsain dans la déstabilisation de plusieurs pays arabes.
Ce mercredi 10 janvier, c’est l’Algérie » officiel » qui dénonce les turpitudes de ce micro-Etat semblable à parasite.
Des « agissements hostiles » déplorés
En effet et dans un communiqué laconique du Haut Conseil de Sécurité (HCS), publié dans la soirée de ce mercredi et au détour d’une phrase des plus banale, que le président Abdelmadjid Tebboune, en sa qualité de chef Suprême des Armées, a » regretté » les agissements » hostiles » de cette pétromonarchie du Golf, sans toutefois la nommer.
Ainsi, le chef de l’Etat, chef Suprême des forces Armées du pays, a souligné que l’Algérie » regrette les agissements hostiles d’un pays arabe frère », a-t-il déploré.
Il faut dire que les Hautes autorités du pays, ont fait montre d’un patience et d’une sagesse diplomatique extraordinaire vis-à-vis des EAU et leur politique extérieure, consistant à semer la zizanie et le chaos.
Là où les EAU passent, la paix trépasse
Les agissements hostiles d’Abou Dhabi envers Alger, sont sournois et dangereux à la fois. Contrairement au Makhezen marocain qui ne cesse de s’attaquer de lâchement et injustement à notre pays, mais de manière frontale, les EAU quant à eux, usent de perfidie propre à ceux avec qui, ils ont décidé de normaliser leurs relations.
L’hostilité des Émirats arabes unis à l’égard de l’Algérie, trouve son origine dans les positions antagonistes des deux pays sur la normalisation avec l’entité sioniste, le règlement de la crise libyenne et le conflit au Sahara occidental.
En 2022, ce minuscule État, a livré au Maroc un système d’espionnage avec comme cible prioritaire l’Algérie. Autre grief retenu contre de cette pétromonarchie, son rôle actif dans la déstabilisation du Sahel, notamment au Mali et au Tchad, où elle joue un double jeu ayant pour objectif ultime d’implanter des bases américaines et sionistes.
En août dernier, Abdelkader Bengrina, chef du mouvement El-Bina (islamistes), ex-candidat à la présidentielle, avait accusé des responsables émiratis de se rendre régulièrement en Tunisie pour « inciter à la normalisation » avec Israël.
Cet État nuisible, ne se contente pas de semer le trouble au Maghreb et Sahel, mais aussi elle s’en prend aux pays de la péninsule arabique, où elle diffuse son venin au Yémen. En effet, les Emirats arabes unis, implicitement et de manière sournoise alimente l’animosité entre le Sud et les Houthis du Nord, afin de s’emparer d’une île au profit de l’entité sioniste et ses alliés, pour y édifier une base militaire.
R.B