L’ancien entraineur de la JS Kabylie, Henri Stambouli n’est plus. Le natif d’Oran s’est éteint en effet ce vendredi 17 novembre à l’âge de 62 ans, a annoncé l’Union Nationale des Entraîneurs et Cadres Techniques Professionnels du Football (Unecatef), confirmant une information annoncée dans la matinée par le club turc de son fils Benjamin, l’Adana Demirspor.
Le défunt a rendu l’âme à Dakar au Sénégal où il se trouvait en vacance avec sa famille. Né à Oran à l’ouest de l’Algérie, Henri Stambouli est décédé d’une thrombose mésentérique, indiquent des sources médiatiques.
Très connu dans le milieu sportif, Stambouli a été gardien de but de l’AS Monaco et de l’Olympique de Marseille en France. Son nom est lié surtout avec l’OM où il a fait le gros de carrière en tant que joueur mais aussi en qualité d’entraineur et dirigeant.
Après avoir raccroché les gants en 1989, il a été nommé entraîneur de la réserve olympienne (1989-1992, 1995-1996) Il fût ensuite désigné entraineur- adjoint de l’équipe première (1992-1994) avant de devenir le coach principal de celle-ci en 1994, après le limogeage de l’entraineur en chef. Henri Stambouli qui a pris la direction du centre de formation de l’OM en 2010, a été en outre entraineur de Sedan et Istres ainsi que du FC Sion (Suisse) et Las Palmas (Espagne).
Bref mais remarquable passage chez les Canaris
Le défunt a également beaucoup travaillé dans le continent africain en tant qu’entraineur. Il a été en effet sélectionneur de la Guinée, du Mali et du Togo. Il a été aussi premier responsable de la barre technique de plusieurs clubs dont le Club Africain (Tunisie), le FAR Rabat (Maroc) et la JS Kabylie.
La JSK a été d’ailleurs le dernier club qu’il a eu à driver. C’était entre août et octobre 2021. Il a été limogé malgré sa double victoire sur le FAR Rabat 1-2 puis 1-0 synonyme de qualification pour ultime tour préliminaire de la Coupe de la CAF.
Stambouli qui aura laissé une forte impression au sein du club kabyle avait payé les conséquences du conflit Mellal- Iarichène. Recruté en août par le premier, il a été remercié par le second qui a pris les rênes de la formation kabyle en septembre de la même année.
M.O.B