Le Makhzen marocain continue son jeu trouble, malsain et surtout nauséabond et au détriment de son propre peuple en premier lieu.
En effet et après avoir, dans un premier temps « accueilli favorablement » l’aide algérienne, le ministère de l’intérieur marocain, vient d’opérer un revirement à 180 degré, en la déclinant de manière aussi mesquine qu’indécente.
Ainsi et dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien, publié ce midi, il est indiqué que le « Secrétaire général de Affaires étrangères marocain, a informé le consul algérien qu’après évolution de la situation, qu’il n’ont pas besoin de l’aide algérienne ».
Ce revirement d’une bassesse inouïe dans le contexte actuel du Maroc, traduit d’une manière limpide que le Makhzen marocain, voulait à tout prix et par tous les moyens, aussi abjects soient-ils, politiser une affaire purement et intrinsèquement humanitaire.
Car pour rappel, le ministre de la Justice marocain, avait conditionné l’envoi d’aide algérienne, par sa « coordination », avec le ministère des Affaires étrangères marocain.
En dépit de cet affront contraire aux uses et coutumes internationales, notemment en situation de crise, l’Algérie fidèle à ses principes et valeurs humaines et morales, avait expressément dépêché trois avions cargos chargées de vivres et aussi près d’une centaine de sapeurs-pompiers spécialisée dans la recherche.
Les aides redirigées vers la Libye
Immédiatement après avoir pris acte de la position inqualifiable du Maroc, l’Algérie a décidé d’envoyer ses équipes de sauvetage et les vivres à la Libye qui est littéralement dévastée par l’ouragan Daniel.
En effet et sur instruction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’ordre a été donné pour le décollage des trois avions du tarmac de l’aéroport militaire de Boufarik (Blida), chargées de vivres et d’aides médicales.
En effet, les équipes de la protection civile, constitué de 93 éléments, étaient, dés hier soir, sur le tarmac de l’aéroport de Boufarik, prêtes à s’envoler vers Tripolo à l’effet de participer aux opérations de secours et acheminer une aide matérielle.
À titre indicatif, le dernier bilan de l’ouragan Daniel, fait état ce mardi 12 septembre, d’un un nombre « énorme » de morts, qui pourraient se compter en milliers, et 10 000 disparus.
R.B