Le président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, a pour la première fois abordé le «cas» du pseudo écrivain franco algérien, Boualem Sensal.
Ce dernier, qui est en détention pour ses propos tendancieux et scandaleux, touchant à l’intégrité du territoire national, a été, pour ainsi dire démasqué par le chef de l’Etat.
Un «voleur» aux origines inconnues!
Ainsi, ce dimanche 29 décembre 2024, le président Abdelmadjid Tebboune a évoqué le cas de l’auteur, qui a obtenu la nationalité française l’été dernier, sans toutefois citer son nom. « Voilà, un voleur dont l’identité et le père sont inconnus, ose dire qu’une partie de l’Algérie était la propriété d’un autre pays », a déclaré le chef de l’Etat, lors d’un discours à la nation, devant les élus des deux chambres du Parlement.
À titre indicatif, Boualem Sansal a été arrêté dès son entrée sur le territoire national, le 16 novembre 2024. Il est en détention provisoire à la prison de Koléa pour, entre autres, « atteinte à l’intégrité territoriale du pays », « atteinte à l’unité nationale » et « complot contre la sûreté de l’Etat ». Le magistrat instructeur du tribunal de Dar El Beida (Alger) s’est basé sur l’article 87 bis du code pénal pour engager les poursuites pénales contre l’écrivain connu par ses positions hostiles à l’Algérie, à son Histoire, à la religion musulmane et aux migrants.
Abdelmadjid Tebboune réagissait aux déclarations controversées de Boualem Sansal faites à «Frontières», un média français de l’extrême droite, sur la prétendue appartenance d’une partie de l’ouest algérien au Maroc avant la colonisation française en 1830. Sensal a qualifié l’Algérie, sans la citer, de « petit truc facile à coloniser », contrairement au Maroc « qui était un Etat difficile à conquérir », avait-il déblatéré.