Dans un entretien accordé à nos confrères de l’Expression, paru ce dimanche 17 septembre, M. Kamal Maoula, président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), a fait quelques « confidences » sur la rencontre qu’il a eu mercredi dernier, avec le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune.
Ainsi, M. Moula, a annoncé que le président Tebboune, a décidé de geler les travaux de la commission chargée de contrôler et du « redressement fiscal ».
Selon M. Moula cette commission, laquelle visait initialement à lutter contre les « mauvais payeurs », a produit l’exact contraire de son objectif au point d’être perçue par certains opérateurs comme une sanction et non comme un redressement.
« Lors de l’audience, nous avons pu constater que le président de la République avait bien pris acte que le procédé mis en place pour lutter contre la fraude ne correspondait pas aux directives qu’il avait données », a-t-il dit, et d’ajouter : « Nous avons pu sans tabous, en toute sérénité et en toute liberté lui apporter des éléments factuels qui vont à l’opposé de ses directives. ».
Pour le président du CREA, le président de la République, avait lors de la rencontre de mercredi « réaffirmé « sa confiance envers les opérateurs économiques » et notamment ceux du secteur privé.
« Il a exprimé clairement sa volonté de sauvegarder les entreprises qu’il considère comme un pilier dans la lutte contre le chômage », soutidra également M. Moula.
M.M