Par RAMDANE BOURAHLA
Intervenant sur les ondes de la radio chaine 3, le directeur général du contrôle et de la régulation des activités au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Sami Kolli, a fait savoir que le département de Tayeb Zitouni, songe à plafonner la marge bénéficiaire des marchands de légumes secs.
En effet, devant les spéculateurs et leur avidité, le gouvernement semble vouloir user des grands moyens, dans le but de contrecarrer les plans de certains commerçants qui usent et abusent de la loi de l’offre et la demande, à des fins de spéculation.
Le Gouvernement a donné son aval
Ainsi, l’hôte de nos confrères de la Radio Chaine 3, a indiqué que « le Gouvernement a donné son accord pour la fixation des marges bénéficiaires sur les prix des légumes secs », précisant qu’un « nouveau décret sera incessamment publié sur le Journal officiel ».
Dans le même ordre d’idées, ce responsable auprès du ministère du Commerce, a souligné que cette mesure » radicale, vise en premier lieu à » sauvegarder » le pouvoir d’achat des citoyens, et ce, conformément aux instructions du président de la République.
« L’organisation et la régulation du marché est une priorité nationale. Tous les opérateurs économiques, consultés, ont adhéré à cette démarche et ont été associés à l’élaboration de ce texte », a-t-il déclaré.
Les barèmes déjà établis
Poursuivant sur sa lancée, Sami Kolli, s’est dit » confiant » quant au succès de cette mesure, laquelle a été qualifiée de » première » pour les légumineuses.
« C’est une première en ce qui concerne les légumes secs en Algérie, grâce notamment à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) qui fixe les prix de référence »
Abordant les marges définies et qui feront l’objet du prochain texte de loi, M. Kolli a révélé que « la marge bénéficiaire est fixée à 4 % pour les conditionneurs, 5 % pour les grossistes et 8% pour les détaillants »
L’invité de notre consœur Souhila El-Hachemi, a illustré ses propos, en donnant l’exemple d’un kilo de lentilles. » Cet aliment ne saurait dépasser 300 à 350 dinars. Et ce sera le même principe pour les autres légumes secs les plus prisés sur le marché national, à l’image des pois chiche, des haricots secs et du riz ».
Par ailleurs, M. Kolli a indiqué qu’un autre décret suivra et concernera la fixation des marges bénéficiaires sur les prix des viandes, mais aussi de 12 autres produits de première nécessité.
R.B