Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé ce dimanche 24 novembre 2024 à la signature de la Loi des Finances (LF) 2025, annonce un communiqué de la Présidence de la République.
Ainsi et conformément aux uses et coutume de la République, le chef de l’État, a paraphé le texte de loi régissant et encadrant les dépenses publiques, ainsi que les autres budgets de fonctionnement relatifs au bon fonctionnement des rouages de l’État.
En effet et dans ses grandes lignes, ce texte de loi vient en consécration du principe « de préservation de la justice sociale », cher au président Tebboune, et ce, à travers l’intervention de l’État dans les domaines de la santé, l’éducation, la sécurité sociale et de l’habitat, notamment au profit des catégories sociales les plus exposées.
De plus, la LF 2025, contient des textes à même de réduire l’impact financier induit par les mesures visant à garantir la sécurité alimentaire et l’alimentation en eau potable pour faire face à la problématique de la pénurie d’eau, à promouvoir l’investissement, relancer les grands projets structurants, et poursuivre la réalisation des différents projets.
Le texte prévoit une croissance économique de 4,5% (2025 et 2026) et une croissance hors hydrocarbures de 5% en 2025. Les exportations de biens atteindraient 50,9 milliards de dollars (mds USD), tandis que les importations de biens devraient se situer à 46,07 mds USD, soit un excédent de la balance commerciale de 4,83 mds USD, et un excédent de la balance des paiements de 1,17 mds USD.
L’encours des réserves de change atteindrait 72,95 mds USD, représentant 16 mois d’importations de biens et services. Le PLF 2025 table sur des recettes budgétaires en hausse de 3,5%, à 8.523,06 mds de DA, avec une fiscalité pétrolière de 3.453,96 mds de DA, et sur des dépenses budgétaires en hausse de 9,9%, à 16.794,61 mds de DA, soit un déficit budgétaire de 8.271,55 mds de DA.