Par Kocila Tighilt
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a affirmé, hier, lundi à partir de Mila que « la liberté conditionnelle des prisonniers s’inscrit dans le cadre de la politique de l’État pour leur réinsertion dans la société ».
Ainsi et s’exprimant lors de l’inauguration du nouveau siège de la Cour de Mila, M.Tabi a indiqué que « l’État a adopté une politique de réinsertion des détenus conformément à la loi, et avec l’encourager par président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, afin que cette catégorie puisse réintégrer la société et la vie publique de manière normale après leur sortie de prison ».
21 000 bénéficiaires
En effet, le ministre a également indiqué, dans le même contexte, que le nombre de bénéficiaires de la liberté conditionnelle depuis le début de l’année en cours, et jusqu’à la fin du mois de septembre dernier, a dépassé les 21 000 détenus. Ces détenus remplissent, a-t-il précisé, les conditions légales nécessaires pour bénéficier de cette mesure.
En ce qui concerne le mécanisme de règlement des affaires de saisies, le ministre a souligné qu’ au cours des trois dernières années, « 300 000 dossiers relatifs aux saisies de véhicules, d’argent, de documents, etc… ont été réglés grâce à la synergie des efforts et à l’efficacité des mesures prises ».
Tabi insiste sur la qualité des services
Par ailleurs et lors de sa rencontre avec les employés de la Cour de Mila, le ministre a exhorté à « améliorer le service rendu au citoyen et à lui fournir ses documents dans les plus brefs délais », tout en saluant les efforts déployés par l’État pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de la justice, en ouvrant notamment, des postes et en augmentant les salaires afin d’améliorer les conditions des employés, qui doivent en retour « faire preuve de conscience professionnelle pour offrir des services de qualité au citoyen ».
En outre, M. Tabi a inspecté le centre des archives de la Cour de Mila. Sur place, il a réaffirmé la nécessité d’une gestion moderne à travers l’adoption de la numérisation qui « est devenue une nécessité pour faciliter le travail des employés et permettre aux citoyens d’obtenir leurs documents », a-t-il insisté.