Algérie-France: Alger «riposte» à l’arrestation d’un agent consulaire

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Les tensions diplomatiques entre l’Algérie et la France, ont repris de plus belle ces dernières 48h. La fragile «normalisation» espérée des deux côtés de la méditerranée, se heurte à frictions.

Ainsi, et comme indiqué par le département d’Ahmed Attaf, lors de son communiqué publié avant-hier, l’injuste arrestation d’un agent consulaire algérien par les autorités françaises, n’est pas restée «sans conséquences», puisque selon plusieurs médias de l’Hexagone, la diplomatie algérienne, a engagé une «riposte» diplomatique.

Douze agents de l’ambassade de France «expulsés»

En effet et d’après l’agence France presse(AFP), douze agents de l’ambassade de France à Alger, sont «priés» de quitter le territoire algérien sous 48 heure.

La même source, rapporte les déclarations du ministère des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, qui selon la même source «demande aux autorités algériennes de renoncer à ces mesures d’expulsion sans lien avec la procédure judiciaire en cours », a-t-il déclaré.

La France, précise la même source, a demandé à l’Algérie d’annuler ces expulsions, jugées injustifiées, et menace de prendre des mesures si Alger refuse. Le Figaro ajoute que l’Algérie viserait particulièrement le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, car les fonctionnaires expulsés dépendent de son administration.  Pour l’heure, le département d’Ahmed Attaf n’a pas encore sur cette affaire.

Contrastes

À titre indicatif, le ministère des Affaires étrangères, avait indiqué que l’arrestation d’un agent consulaire algérien et est un fait inadmissible et ne restera pas sans conséquences. « Ce nouveau développement inadmissible et inqualifiable causera un grand dommage aux relations algéro-françaises et ne contribuera pas à l’apaisement. L’Algérie n’a pas l’intention de laisser cette situation sans conséquences tout comme elle veillera à assumer pleinement et résolument la protection de son agent consulaire ».

Ce nouvel épisode de tension contraste avec l’annonce, la semaine dernière par le ministre des affaires étrangères français, d’« une nouvelle phase » pour les relations entre Paris et Alger, à l’issue d’un entretien avec son homologue Ahmed Attaf et surtout avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune. 

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