Devant les membres de l’Union Africaine (UA), avec lesquels il s’est entretenu ce vendredi 22 septembre à New York, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a explicité le « Plan de paix et de stabilité »de l’Algérie pour la région du Sahel, notamment le Niger et le Mali.
Ainsi, pour M. Attaf, le Président Tebboune s’est donné pour mission d’être le « de coordinateur des efforts continentaux dans la lutte contre le terrorisme » et de ce fait, selon M. Attaf, il œuvre à « rassembler » l’ensemble des acteurs de la région, afin de stabiliser la région et tenter d’endiguer le phénomène du terrorisme dans la région.
Ainsi, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a réitéré l’appel de l’Algérie à la tenue d’une conférence internationale sur le développement dans la région du Sahel tout en insistant sur la conception d’un nouveau modèle d’opérations de maintien de la paix plus apte à relever les défis imposés par le phénomène du terrorisme.
En effet et à ce propos, le MAE algérien, a souligné que « le terrorisme est devenu la principale menace pour la paix et la sécurité en Afrique, en particulier dans la région du Sahel qui a enregistré le plus grand nombre de victimes l’année dernière et est devenue un foyer mondial du terrorisme.
Le terrorisme se » nourrit » de la misère des peuples
Dans le même sillage, Il a évoqué aussi l’évolution de la crise au Mali et les moyens d’intensifier les efforts pour apaiser la situation et permettre aux parties maliennes de bénéficier de l’accord de paix et de réconciliation algérien.
Le chef de la diplomatie algérienne, a souligné « l’importance » de respecter les conditions fragiles de la région qui abrite le plus grand nombre de foyers de crises, de tensions et de conflits, notamment les changements anticonstitutionnels de gouvernements, ce qu’il a décuplé l’ampleur des défis auxquels sont confrontés les pays et les peuples de la région.
Devant cet état de fait, le chef de la diplomatie, a mis exergue « la nécessité » d’accorder la priorité au traitement de la situation précaire dans la région, qui compte parmi les pays les plus pauvres du monde.
M. Attaf, a également mis en avant « l’importance de l’adoption d’une nouvelle approche » de lutte contre le terrorisme reposant sur deux principes fondamentaux : à savoir le développement et la sécurité.
M.M
