Médicaments: Aoun s’attaque au ” lobby” des laboratoires étrangers

Par RAMDANE BOURAHLA

Le ministre de l’industrie et la production pharmaceutique, Ali Aoun, a encore une fois accusé ouvertement “certains” lobbies inféodés aux laboratoires pharmaceutique étrangers, de vouloir “saborder”, les laboratoires locaux.

En effet, ce jeudi 1er février, Ali Aoun qui était devant les membres de la Chambre haute du Parlement national, a fait savoir que les laboratoires pharmaceutique locaux, font l’objet d’une “campagne féroce” de la part de certains “cercles occultes”, activant pour le compte des laboratoires étrangers, afin de les dénigrer.

Ainsi, pour le ministre de l’industrie, les médicaments produits par les laboratoires nationaux, sont tout aussi efficaces, voire mieux que ceux de certains laboratoires étrangers, lesquels, selon l’intervenant, se sentent en danger et par conséquent, lancent des campagnes de dénigrement et de calomnie à l’encontre des laboratoires locaux, afin de les descriter aux yeux de l’opinion publique, soulignera M.Aoun.

Ce dernier, a en outre fait savoir que l’Algérie est un des pays qui exerce un contrôle “stricte”, sur la qualité des médicaments produits localement, et il ne sera en aucun cas autorisé de commercialiser des médicaments qui ne répondent pas aux conditions de la qualité et de l’efficacité.

“La commercialisation des médicaments en Algérie ne s’effectue que par des entreprises pharmaceutiques agréés par nos services, et la production se fait selon des règles de la compétitivité et des normes internationales d’utilisation”, soutiendra le ministre, tout en rappelant au passage que laboratoires médicaux locaux, qui a pu couvrir 72% du marché national.

Ce n’est pas la première fois que Aoun accuse les laboratoires pharmaceutique étrangers de vouloir s’accaparer du marché national.

Pour rappel, lors de la crise des produits anesthésiant dentaire, le même ministre, s’en était pris à certains lobbies, notamment français, les accusant publiquement de vouloir imposer leur anesthésiant, lequel valait le triple des concurrents.

R.B