Dans un communiqué rendu public jeudi 2 novembre et signé par son recteur, M. Chems Eddine Haffiz, la Grande mosquée de Paris, s’indigne de dénonce la montée en puissance du discours « antimusulmans » en France.
En effet, cette institution de l’Islam en France, dirigée par le professeur Chems Eddine Haffiz, réputé pour ses valeurs humanistes et de tolérance, s’est montrée extrêmement critique à l’egard de ce qu’elle a qualifié de la « libération progressive et inquiétante d’une parole essentialiste, stigmatisante, raciste et haineuse contre les musulmans » en France.
Ainsi et dans son document, aux antipodes de son discours « lisse » et « polissé » auquel s’est habituée, Grande mosquée de Paris, exhorte les pouvoirs publics français à prendre des mesures « drastiques », contre certains hommes et femmes politiques et des médias français, qui se sont fourvoyés dans le discours haineux et antimuslmans.
« Ces derniers jours encore, des propos scandaleux et répréhensibles ont été tenus par certaines personnalités politiques et médiatiques dans le but de jeter l’opprobre sur nos concitoyens musulmans et de les exclure de la communauté nationale », fera remarquer cette institution.
Cette dernière, s’est dite « extrêmement préoccupée » par la forte montée des actes et des discours « portant atteinte à des groupes, des personnes et des biens » en raison de leurs appartenances religieuses, quelles qu’elles soient, en Hexagone.
Enfin, la Grande mosquée de Paris, a souligné qu’elle « étudie toutes les voies de recours » contre les propos iniques contre les musulmans, tout indiquant qu’elle et « demeurera résolument engagée pour que chaque citoyen français puisse vivre sa religion en toute sécurité et en toute dignité, dans l’unité nationale », a conclu le communiqué de la Grande mosquée de Paris.
R.B
