Le flou se décante peu à peu autour du naufrage dans les eaux territoriales grecques d’une embarcation de fortune pleine de migrants, en majorité des Libyens et Maliens et qui a fait selon le dernier bilan 79 morts. En effet et selon l’AFP qui cite « une source portuaire », neuf Égyptiens ont été arrêtés à Kalamata, le port de la péninsule du Péloponnèse, et placés sous mandat de dépôt. Toujours selon l’agence de presse, ces neuf personnes, sont soupçonnées par les autorités grecques d’être des passeurs et être liés à un réseau international de traite d’êtres humains. Pami elles, figure le capitaine de l’embarcation. Ainsi, et d’après des informations relayées par plusieurs médias, le bateau de pêche avait quitté l’Egypte à vide avant d’embarquer des migrants à Tobrouk, une ville portuaire de l’est de la Lybie, avant de « mettre les voiles » vers l’Italie. De son côté, L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a dit « redouter que des centaines de personnes supplémentaires » se soient noyées « dans l’une des tragédies les plus dévastatrices en Méditerranée en une décennie ». Le porte-parole du gouvernement grec, Ilias Siakantaris, avait déclaré hier jeudi, que des informations non confirmées faisaient état de 750 personnes à bord du chalutier. Deux patrouilleurs, une frégate de la marine, trois hélicoptères et neuf autres navires continuaient à inspecter les eaux à l’ouest des côtes du Péloponnèse, l’une des zones les plus profondes de la Méditerranée.
R.B