Visiblement au pied du mur et se retrouvant de plus en plus isolés sur le plan régional et international, les putschistes du Niger, se sont résolus à accepter la médiation proposée par le président Abdelmadjid Tebboune.
En effet et dans un communiqué publié ce lundi 2 octobre, le ministère des Affaires étrangères, indique que le « Gouvernement algérien a reçu, par le canal du Ministère nigérien des Affaires étrangères, une notification d’acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise au Niger dans le cadre du plan de règlement présenté par le Président de la République », annonce le département d’Ahmed Attaf.
Ainsi et selon ledit document, cette acceptation de l’initiative algérienne « conforte l’option de la solution politique »à cette crise, et aussi « ouvre la voie à la réunion des conditions devant permettre de la surmonter pacifiquement dans l’intérêt du Niger et de l’ensemble de la région », précise la diplomatie algérienne.
Après avoir « pris acte » de cette décision, le chef de l’État, mentionne la même source, « a instruit le Ministre des Affaire étrangères et de la Communauté Nationale à l’Etranger, M. Ahmed Attaf de se rendre à Niamey, dans les plus brefs délais », et ce, afin d’entamer des discussions préparatoires sur la mise en œuvre de l’initiative algérienne avec toutes les parties prenantes.
À titre de rappel, le mardi 29 août, Ahmed Attaf, avait présenté et détaillé l’initiative de paix au Niger, amorcée par le président Tebboune.
Cette « feuille de route », englobe six principaux axes, qui sont : une période de transition au Niger, ne devant pas excéder les six mois, un consensus politique de sortie de crise, l’Algérie garante du processus, les canaux officiels des négociations et enfin l’organisation d’une conférence internationale sur le Sahel.
Dans un premier temps, la junte militaire de Niamey, avait rejeté cette initiative, mais selon toutes vraisemblances, la feuille de route initiée par le président Tebboune, semble la meilleure issue pour une sortie de crise au Niger.
R.B