Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a lors de sa conférence de presse autour de la « feuille de route » pour la paix au Niger, initiée par le président Tebboune, a évoqué la « non adhésion » de l’Algérie, à ce qu’il convient d’appeler désormais le BRICS+.
En effet, M. Attaf a refusé de parler de « défaite » ou d’ « echec » à ce propos.
D’ailleurs, il a utilisé un exemple sportif pour cela. « Nous ne pouvons pas considérer le fait de ne pas rejoindre les BRICS comme une défaite dans un match ».
Ainsi, pour M. Attaf, l’Algérie « n’était pas suspendu » aux BRICS pour tracer son chemin en matière de géopolitique.
« Avant les BRICS, l’Algérie œuvrait avec mêmes pays dans les domaines de politiques étrangères qui sont la polarité dans les relations internationales, la sécurité mondiale et la relance du multilatéralisme », a-t-il souligné , tout précisant que ces « causes » sont « au cœur de la politique étrangère algérienne depuis l’indépendance ».
En effet, pour M. Ahmed Attaf, le but de notre pays était d’apporter un « Plus »et un « aspect supplémentaire » pour « défendre ces principes » à ceux déjà existants que sont le « Conseil de sécurité, le mouvement des non-alignés et le groupe des 77 », dira le MAE.
Pour ce dernier, l’Algérie continuera à défendre ces principes avec ces alliés dans d’autres cadres, sans toutefois mentionner si l’Algérie va reformuler sa demande lors du prochain sommet ou non.
R.B