Quelques jours seulement après le lancement officiel de ses activités commerciales, la compagnie maritime privée, Nouris Elbahr Ferries, continue de faire parler d’elle et de faire le buzz.
Après un retard à l’amarage dû essentiellement à des contraintes techniques et administratives, Nouris Elbahr Ferries effectuait sa première traversée ce week-end. Cependant, les bonnes augures n’étaient pas au rendez-vous.
Bad Buzz !
En effet, cette fois il s’agit d’un bad buzz : ce vendredi, environ 600 passagers du navire Cracovia, appartenant à la compagnie Nouris Elbahr, ont été immobilisés au grand port maritime de Marseille, en France. Ils attendaient de pouvoir rejoindre Alger dans la soirée.
Des responsables du port de Marseille, interrogés par des médias français, ont expliqué que le retard était lié à un problème de PFC (certificat de contrôle de la sécurité du navire et de l’équipage), document garantissant la conformité du navire à la législation.
Bien que le Cracovia ait récemment obtenu un PFC valide pour une durée de six mois délivré par les autorités espagnoles, les services des affaires maritimes français ont contesté cette approbation. Dès vendredi matin, ils ont soumis le navire à une nouvelle inspection, bien que la traversée fût programmée pour 19 h.
La compagnie dénonce!
Face à cette situation ainsi que les informations relayées sur les réseaux sociaux, la compagnie a réagi samedi après-midi via un communiqué pour clarifier les faits. Celui-ci dénonce « des rumeurs malveillantes » et affirme que le navire Cracovia «se trouve actuellement en Méditerranée » et « se dirige vers le port d’Alger après avoir quitté le port de Marseille le vendredi 13 décembre à 19 h ».
Dans ce sillage, la compagnie précise que l’inspection effectuée par les autorités françaises a été menée « avec succès » et qu’elle n’a révélé « aucun défaut ou insuffisance qui enfreignent les normes de sécurité et de conformité ou tout autre problème qui pourrait interrompre l’activité du Cracovia ». D’ailleurs, Nouris El Bahr Ferries assure que le programme des traversées restera inchangé.
Enfin, la compagnie a souligné dans son communiqué que les passagers inscrits sur cette traversée ont été embarqués dès la libération du navire et réitère son rejet des « rumeurs malveillantes » selon lesquelles le navire serait resté bloqué à Marseille. Ces accusations, selon elle, visent à « perturber les activités commerciales de la compagnie et à porter atteinte à sa réputation ».