Par RAMDANE BOURAHLA
L’Algérie a accompli ces deux dernières années, des pas de géants vers la dématérialisation totale des services publics destinés aux citoyens.
La numérisation des services publics, est désormais un fait avéré et incontestable, aussi bien dans le domaine de la santé, les finances et l’administration publique.
Néanmoins, ce n’est pas suffisant pour le chef de l’Etat, qui veut passer à une « étape supérieure », consistant à la numérisation de d’autres secteurs. C’est du moins ce qui en découle du Conseil des ministres qui s’est tenu ce dimanche 4 février.
En effet et selon le communiqué de la Présidence, le chef de l’Etat, a instruit son chef du gouvernement « d’accélérer le rythme des travaux pour entrer dans la deuxième phase du projet » afin de le présenter lors du prochain Conseil des ministres.
Il est vrai que durant l’exercice écoulé, le pays a connu une accélération du processus de numérisation. Ainsi, sous l’impulsion du chef de l’Etat, plusieurs secteurs clés ont été modernisés, notamment le domaine national, les impôts, les douanes, la santé, l’identité numérique.
A titre d’exemple, le secteur de l’Enseignement supérieur, a enregistré plus de 46 plateformes numériques destinées à la formation et à la recherche ont été lancées par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Dans le secteur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de nombreuses plateformes ont également été lancées avec pour objectif de réduire les délais de prise en charge des préoccupations des citoyens et de leur éviter les déplacements vers ces structures.
Pour rappel, Abdelmadjid Tebboune, lors de son discours sur l’état de la nation, prononcé le 25 décembre dernier, s’était engagé à parachever la numérisation du pays vers la fin du premier semestre de l’année en cours.
R.B
