L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), le seul organisme habilité à octroyer le foncier industriel, a été sommé par le président de la République de » faciliter » l’accès aux investisseurs.
Ainsi et en abondant le dossier du foncier industriel, lors du Conseil des ministres qu’il a présidé ce dimanche, 26 novembre, le chef de l’Etat, s’est montré ferme quant à la facilitation de l’octroi dudit foncier.
En effet, le président Tebboune, a ordonné au gouvernement d’introduire davantage de facilités dans le système de fonctionnement de l’agence spécialisée dans l’octroi de ce type de biens, loin de toutes complications administratives et bureaucratiques, précise le communiqué de la Présidence de la République.
Toujours selon la même source, cette exigence, rentre dans le cadre de la lutte contre la corruption et » baliser » la route des opérateurs économiques. Ces derniers, souligne le même document, sont la » matrice » de tout développement local, et à cet effet, les pouvoirs publics, ont le » devoir » et l’ » obligation » de leur faciliter le processus de création de richesses.
À ce titre, souligne le chef de l’Etat, l’une des tâches de la nouvelle Agence nationale d’investissement est de « fournir, préserver et gérer », au mieux les assiettes immobilières, qu’elles proviennent du secteur privé ou public, dans une vision de faisabilité économique réelle qui accélère les investissements.
Pour rappel, lors de sa dernière visite d’inspection à la wilaya de Bordj Bou-Arreridj, le ministre de l’industrie et Promotion de l’industrie pharmaceutique, Ali Aoun, avait indiqué qu’aucun responsable local, ni même le ministre de tutelle, ne peut “interférer” dans les prérogatives de l’AAPI.
“La nouvelle loi publiée sur le journal officiel définit les modalités de l’attribution du foncier industriel. Ni le ministre ni encore le wali ne peuvent intervenir dans cette opération exclusivement attribuée à l’AAPI”, a-t-il fait savoir.
R.B