Les travailleurs de l’éducation attendent avec impatience le renouvellement des commissions de wilayas et de la commission nationale des oeuvres sociales.
Une situation de blocage, qui n’a que trop duré les privant de nombreuses prestations notamment les interventions chirurgicales et le paiement des bilans médicaux car les conventions signées avec les cliniques et les laboratoires d’analyse médicales ont été suspendues en raison de l’expiration des mandats des bureaux de ce service au niveau national et des wilayas du pays.
Ainsi, en septembre dernier, la commission de l’APN chargée de l’éducation et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avait interpellé par écrit le ministre de l’éducation à ce sujet en lui proposant même de prolonger ces mandats jusqu’à la fin de l’année pour permettre aux travailleurs du secteur et aux retraités de bénéficier de ces avantages sociaux jusqu’à la tenue des élections.
Des élections avant la fin de l’année
En effet, le chargé du protocole du département de Abdelkrim Belaabed, ministre de l’éducation nationale, vient d’évoquer dans une correspondance destinée à toutes les parties concernées des élections éminentes. Cela commence bien sûr par la présentation des bilans moral et financier des commissions sortantes. Ainsi, dans le document ayant abordé ce sujet, il est écrit que ces bilans du mandat électif ( 2021-2024) seront plus et présentés dans une conférence nationale le 21 novembre prochain à dix heures au lycée des mathématiques » Mohand Mokhbi » de Kouba. Ce qui prouve que les élections auront lieu bel et bien avant la fin de l’année en cours.
On se bouscule déjà pour la gestion…
Selon certaines sources proches des syndicats de l’éducation, c’est déjà la lutte à qui reviendrait la gestion de ces oeuvres sociales, tant ces oeuvres sociales ouvrent la voie pour nombre de privilèges et même certains «passe-droit». Quoiqu’il en soit, ette nouvelle réjouit les travailleurs du secteur, les retraités et les ayant- droits qui ne savent plus comment faire pour compenser toutes les dépenses consacrées aux analyses médicales et aux interventions chirurgicales qu’ils ne peuvent subir à cause des montants effarants exigés par les cliniques privées.
À souligner que l’Etat algérien a créé ce fonds des oeuvres sociales pour accompagner cette frange de fonctionnaires et bénéficier en conséquence de ces apports financiers en vue de se soigner, d’acheter un logement, un véhicule et même de faire le pèlerinage et la Omra à la Mecque sans citer tous les autres avantages .
A.O