Les huits pays qui composent les plus gros producteurs de pétrole ( OPEP+), la Russie et l’Arabie Saoudite en tête, viennent de décider d’une énième hausse de production de pétrole.
Ainsi, les ministres et représentants du Royaume d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de l’Irak, du Kazakhstan, du Koweït, du Sultanat d’Oman, la Russie et évidemment l’Algérie, ont annoncé ce dimanche 2 novembre 2025, une nouvelle hausse de leur production de brut.
Une augmentation en décembre avant une « pause » en 2026
En effet et à l’issue de la réunion, il a été décidé d’augmenter collectivement la production mensuelle des huit pays de l’OPEP+ de 137 000 barils par jour à partir de décembre 2025, avant geler toute hausse supplémentaire sur la période du 1er janvier au 31 mars 2026, en raison de la baisse saisonnière de la demande mondiale. Depuis avril dernie, l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, Oman et l’Algérie ont rehaussé leurs objectifs de production d’environ 2,7 millions de barils par jour (mb/j).
Pour sa part, l’Algérie via le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, a participé ce dimanche 2 novembre 2025, à une réunion ministérielle regroupant huit pays membres de l’OPEP+.
Dans ses dernières prévisions, l’AIE situe la demande mondiale à environ 104,4 millions de barils par jour à l’horizon 2026. Pour les analystes le comportement de la demande chinoise reste un élément décisif. Un rebond plus marqué de l’activité économique en Chine, pourrait soutenir la consommation de carburants.
L’Algérie suit le mouvement
Les discussions ont porté sur l’évolution du marché pétrolier et la coordination autour de l’augmentation volontaire de production, tout en annonçant une hausse de 4000 barils par jour pour l’Algérie. « Ce choix illustre la volonté des pays de l’OPEP+ d’agir avec responsabilité, de préserver la stabilité du marché tout en gardant la flexibilité nécessaire pour réajuster la stratégie si les conditions l’exigent », a-t-il déclaré.
Au cœur des échanges, les participants ont analysé la conjoncture actuelle du marché mondial du pétrole ainsi que ses perspectives à court terme. Ils ont notamment évalué le respect des engagements relatifs aux réductions volontaires et examiné les mécanismes de compensation des excédents de production.
