Comme indiqué précédemment, le processus d’ouverture du capital des deux banques publiques, à savoir le Crédit populaire algérien (CPA) et la Banque de développement local ( BDL), touche à sa fin et le gouvernement en est à ses dernières retouches.
À cet effet et lors d’un Conseil des ministres tenu ce dimanche 26 novembre, le chef de l’Etat, a énormément insisté sur l’aspect » moderne » et » pratique » de cette capitalisation en bourse.
En effet et selon le communiqué de la Présidence de la République, M. Tebboune, a donné des orientations pour que cette privatisation » doit tenir compte des méthodes de gestion modernes, car le processus vise à impliquer le secteur privé dans la gestion des ces institutions financières importantes », soutiendra le président Tebboune.
Un » catalyseur » pour l’investissement
Ainsi pour ce dernier, l’ouverture du capital des deux banques devrait être un « catalyseur pour l’investissement et le marché du travail », afin que ces institutions deviennent un exemple d’institutions financières, avec des services efficaces et de haute qualité.
Le Président de la République, a en outre souligné, indique le communiqué du Palais d’El-Mouradia, que la réforme du système bancaire doit s’inscrire dans une « vision nouvelle, globale et intégrée », ayant pour objectif de capter les fonds circulant en dehors du circuit bancaire, afin que l’année 2024 soit l’année d’une réforme bancaire en profondeur.
Il y’a lieu de souligner que l’ouverture du capital du CPA est « en cours » et son introduction en Bourse, devrait intervenir vers la mi-décembre. Pour ce qui est de la BDL, le processus d’acquisition d’actions “sera lancé début 2024, afin de pouvoir bénéficier de l’expérience de l’ouverture du capital du CPA”, a précédemment fait savoir le ministre des Finances.
R.B
