Par R.B
L’un des rares hommes politiques français ayant gardé les valeurs propres à la «France des lumières» et celle des Droits de l’homme, est sans conteste Dominique de Villepin.
Ce dernier, qui était, ce samedi 28 septembre 2024, l’invité du Journal Télévisé(JT) de TV 5 Monde, n’a pas dérogé à sa stature d’Homme d’Etat, en dénonçant haut et fort, ce que peu de « politicards » français n’osent chuchoter : la colonialisme israélien en Palestine occupée.
Une «injustice historique»
En effet et intervenant au sujet de la spirale de violence au Moyen-Orient, notamment le lâche assassinat de Hassan Nasrallah, le leader du mouvement libanais Hezbollah, par l’armée d’occupation sioniste, Dominique de Villepin, a clamé haut et fort que la situation actuelle dans la région, est le résultat d’une « injustice historique » perpétrée en 1948. « En 1948, il y’a un peuple qui a été privé de sa terre!», a-t-il dit. Et d’enchaîner « Plus de 700 000 Palestiniens, ont dû partir. Et cette injustice-là, c’est celle qui est encore à l’œuvre». Un vérité que peu de dirigeants français et occidentaux ne peuvent dire de peur de se faire « taper sur les doigts » par Israël et ses soutiens, notamment les États-Unis.
L’«opportunisme» de l’Iran dénoncé
Poursuivant son intervention, l’ancien Premier ministre sous l’ère de feu Jacques Chirac, a mis en relief «l’opportunisme» de l’Iran, qui n’hésite pas à s’ériger en défenseur de la cause palestinienne, profitant selon lui, de la « discrétion » des dirigeants arabes. « L’Iran exploite cette injustice de 1948, pour s’affirmer en leader de la cause palestinienne, parce que les autres pays arabes modérés, sont trop discrets et qu’il (Iran,NDLR) essaie de renforcer sa position dans le monde arabo-musulman à partir de la cause palestinienne, c’est toujours en se servant de cette injustice», a-t-il affirmé. Une position qui dénote de celles prônée par certains voix qui font de l’Iran le «Messie» de la Palestine.
«Cette plaie doit être refermée»
Enfin, Dominique de Villepin, n’a pas hésité à exhorter la Communauté internationale, à réparer cette « injustice« . « Cette plaie, la Communauté internationale doit la refermer. Il n’y aura pas de paix dans cette région sans que cette injustice ne soit définitivement réparée», soulignera celui qui a dit « NON » à l’invasion des États-Unis sur l’Irak, en 2003. À titre indicatif, dans son propre pays, Dominique De Villepin, a fait au mois de novembre dernier, l’objet d’un véritable lynchage médiatique, accusé d’antisémitisme et soutenir les « terroristes », qui ne sont autres que les révolutionnaires du Hamas.