La folie meurtrière de l’armée d’occupation sioniste continue de s’abattre sur les populations Palestinienne, dont le bilan macabre frôle désormais les 35 000 morts et les 90 090 blessés, selon le dernier bilan du ministère de la santé palestinien.
Ainsi et après avoir décimé la bande de Ghaza et affamé sa population, en lui imposant un blocs de plus ignominieux, criminel Netanyahu, veut désormais étendre sa barbarie sur la ville de Rafah, où des centaines de milliers de palestiniens ont trouvé refuge.
« Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord (de trêve), afin d’obtenir une victoire totale», a déclaré M. Netanyahou, cité dans un communiqué publié par son cabinet
Guterres « supplie » Israël de renoncer
Face à cette intervention militaire, laquelle serait selon certains médias américains « imminente », le Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, vient de réagir ce mardi 30 avril 2024, en « mettant en garde » contre une telle offensive, laquelle représenterait selon lui une «escalade intolérable».
En effet et dans un communiqué publié dans la soirée de ce mardi, Guterres, qui se retrouve dans l’impuissance totale de mettre un terme à l’extermination de masse en cours dans les territoires occupés, a indiqué qu’un « assaut militaire contre Rafah constituerait une escalade intolérable, tuant des milliers de civils supplémentaires et forçant des centaines de milliers d’autres à fuir», a-t-il dit
Pour le SG des Nations unies, cette attaque si elle venait à être mise en œuvre, serait « une énième dérive » de l’entité sioniste contre les populations civiles. « Israël s’obstine à infliger une punition collective contre les civils palestiniens. Nous devons tout faire pour la dissuader! ».
Signe que cette offensive est quasi inévitable, l’aviation de Tssahal, a accru ses bombardements sur cette zone frontalière de l’Egypte. Selon l’AFP, l’aviation israélienne frappe les alentours du « corridor de Philadelphie », zone tampon aménagée en coopération avec le voisin égyptien lors du retrait israélien de la bande de sable palestinienne, en 2005.