Après l’accord paraphé le mois dernier, pour la réalisation d’un grand hôpital en coopération avec le Qatar et l’Allemagne, l’Algérie envisage de s’associer avec la Turquie pour édifier une autre structure de santé de premier plan.
En effet, c’est ce qui en découle de la rencontre qui s’est déroulée le mardi 31 octobre entre le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi et l’ambassadeur Turc en Algérie, Mujahid Kucuk Yilmaz.
Ainsi et selon le communiqué du département de M. Saïhi, les deux parties ont évoqué plusieurs domaines de coopération dans le domaine de la santé, et notamment le projet de la réalisation d’un hôpital turc en Algérie, tout en assurant un transfert de savoir-faire dans le domaine médical.
La même source indique en effet que le ministre de la Santé, a proposé à son vis-à-vis, « un projet d’investissement dans le domaine de la santé » à travers « la construction d’un hôpital turc en Algérie, en sus de la réalisation de plusieurs autres hôpitaux », estimant que « cette étape contribuera à réduire les transferts de patients à l’étranger.
En réponse à cette suggestion, l’ambassadeur turc, toujours d’après le communiqué du ministère de la Santé, a exprimé « la volonté de son pays d’intensifier la coopération bilatérale entre les deux pays », disant « soutenir l’idée de la réalisation d’un hôpital turc en Algérie », tout en mettant en avant « l’intérêt porté à l’investissement en Algérie par les entreprises privées turques activant dans le secteur de la santé ».
Le même document souligne également que le ministre Saïhi, a affirmé que « l’accord de jumelage entre l’Hôpital des Grands Brûlés de Zeralda et son homologue turc à Istanbul, qui sera signé dans les prochains jours, dans le cadre de la mise en œuvre des instructions et directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, permettra de donner une impulsion forte aux relations de partenariat entre les deux pays dans le secteur de la santé », est-il précisé.
Les deux parties, note le communiqué du ministère de la Santé, ont insisté de « la nécessité », d’organiser des rencontres conjointes de travail pour examiner les questions d’intérêt commun, en particulier celles liées aux accords de jumelage prévus entre les deux pays.
R.B