En dépit des efforts consentis par les pays producteurs de pétrole affiliés à l’OPEP et OPEP+, les cours du pétrole restent extrêmement fluctuants sur les marchés internationaux. Ce lundi 3 février 2025, le baril de Brent atteignait péniblement les 75$.
Face à cette situation, le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l’OPEP et les pays non membres de l’OPEP, s’est réuni ce lundi 3 février via visioconférence et bien évidemment, l’Algérie y a pris part, à travers son ministère de l’Energie et des mines
Des «doutes persistes»
En effet et selon le communiqué du département de Mohamed Arkab, ce dernier, a souligné que la situation actuelle exige «un haut niveau de vigilance» et de coordination, afin de «garantir que nos décisions collectives et volontaires de réduction de la production », précisent le document du ministère. La même source précise également les mesures prises récemment par les pays de l’OPEP+ ont contribué de «manière significative» à assurer la stabilité du marché mondial du pétrole. En outre, Mohamed Arkab, a tenu à mettre en exergue le fait qu’en dépit ces «coupes volontaires», « quelques doutes persistants», les fondamentaux du marché restent solides, avec des signes de reprise de la croissance économique dans plusieurs régions.
Calendrier maintenu
Par ailleurs, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) a confirmé lundi son calendrier d’augmentation progressive de sa production de brut à partir d’avril, un statu quo qui pourrait contenter Donald Trump, en quête de prix plus bas.
Ainsi et d’après le plan actuel, une première tranche de 2,2 millions de barils quotidiens doit être graduellement remise sur le marché à partir d’avril, à hauteur de 120 000 barils par jour en plus chaque mois pendant 18 mois. L’Opep+ avait repoussé à plusieurs reprises la réintroduction de ces volumes, qui correspondent aux coupes de production volontaires supplémentaires consenties par huit pays – dont l’Arabie saoudite et la Russie, piliers du groupe Opep+.