La délivrance d’agréments pour l’ouverture d’écoles privées en Algérie vont reprendre, mais sous certaines conditions. C’est ce qu’a annoncé le le ministre de l’éducation nationale, M. Mohamed Seghir Saâdaoui.
Ainsi, ce dernier, a décidé de revoir l’octroi d’agréments aux investisseurs dans le système éducatif. Il s’agit de revoir ces autorisations données pour l’ouverture d’écoles privées.
Priorité aux sciences exactes
En effet, le ministre a reconnu que ces écoles participent énormément à baisser la tension sur le secteur public. Néanmoins, a-t-il appris, pour mieux gérer ce volet, un nouveau cahier de charges est en cours d’etablissement. Il a noté qu’à l’échelle nationale, il y a plus de 600 écoles privées du primaire jusqu’au secondaire en passant par le moyen.
M. Saâdaoui a annoncé, par ailleurs, que dès que le nouveau décret est publié dans le Journal officiel, tous les agréments seront repris et les investisseurs dans ce secteur devront se conformer aux nouveaux critères en vue de voir leurs documents renouvelés . Poursuivant son intervention, le ministre a souhaité que ces investisseurs optent pour renforcer les sciences exactes.
Par ailleurs, il y a de souligner qu’en dépit des agréments obtenus, les investisseurs dans le secteur éducatif buttent à des entraves notamment par rapport au rajout de matières scientifiques dispensées en langue étrangère notamment en français. Certainement, le futur cahier de charges va serrer la vis sur plusieurs points surtout en ce concerne les locaux pédagogiques qui devront répondre à plusieurs normes car, faudra-t-il le dire, certaines écoles privées ne présentent pas vraiment des conditions d’apprentissage optimales. Il faut attendre pour voir dans quel sens sera orienté le nouveau cahier de charges.

