Le rail algérien se développe à tel point qu’il intéresse de grands groupes internationaux, dont quatre majors américainnes. Le gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, puisqu’il compte investir massivement dans ce moyen de transport si longtemps délaissé. En effet, hier, lors d’un Conseil gouvernemental, le Premier ministre Aïmen Benabderrahmen, a entériné les le lancement dès le mois en cours la réalisation des sections ferroviaires d’Annaba-bouchegouf (54 km), le contournement de Tébessa / Tenoukla (43 km), et l’embranchement du nouveau gisement de Bled El Hadba (23 km) et ce, en sus de la ligne Oued Kebrit – Djebel Onk sur 177 km, qui sera livrée avant la fin de l’année en cours, rapporte l’agence officielle APS. Selon la même source, il a également examiné l’état d’avancement du dossier de réalisation du port minéralier d’Annaba, ainsi que l’achèvement des études de réalisation du premier tronçon de la ligne ferroviaire de la mine de Gara Djebilet, sur 200 km à partir de Béchar et ce, avant la fin du mois de juin 2023. Dans le domaine des travaux publics et des infrastructures de base, le ministre du secteur a présenté un projet de décret exécutif modifiant le décret exécutif n°18-312 du 10 décembre 2018 portant déclaration d’utilité publique l’opération relative à la réalisation du dédoublement, à la modernisation et à la rectification de la ligne ferroviaire minière Est. Actuellement, l’Algérie dispose d’un réseau de chemins de fer long de quelque 4.200 km, mais qui devrait atteindre les 12.500 km à l’horizon 2030 dans le sillage de grands chantiers de construction de nouvelles lignes et de modernisation d’autres lignes existantes notamment dans les Hauts-Plateaux et le Grand Sud, des régions qui en étaient longtemps quasiment dépourvues.
R.B

