Par RAMDANE BOURAHLA
Moins de 24H après la naissance de l’Alliance des partis de « la majorité parlementaire », Mouvement El-Bina, qui fait partie de cette « Alliance », vient d’appeler le chef de l’Etat, M.Abdelmadjid Tebboune, à briguer un second mandat, lors des présidentielles du 7 septembre prochain.
Ainsi, Abdelkader Bengrina, président dudit Mouvement, a appelé ce vendredi 24 mai 2024, le président Tebboune à se représenter pour un deuxième mandat à la tête du pays.
Un choix dicté par la « conviction »
En effet, M.Bengrina, lors d’une conférence de presse animée ce vendredi au siège de son parti, a fait savoir que le Conseil national de son parti, a adopté et approuvé à « l’unanimité » le choix et la « conviction » de soutenir une éventuelle candidature du président Tebboune. « Nous estimons que c’est le meilleur choix pour l’avenir du pays. Nous sommes convaincus que le chef de l’Etat est l’homme de la situation, dans le contexte actuel, où l’Algérie est visée de toutes parts », a-t-il déclaré.
Il a en outre assuré que son parti travaillera « en étroite collaboration » avec d’autres formations politiques, des associations et des organisations politiques pour constituer un « Front commun », afin de soutenir la candidature de l’actuelle chef d’Etat.
Une « Alliance présidentielle »?
À titre indicatif, la veille et même si elle n’est pas clairement identifiée, ni désignée, une nouvelle « Alliance présidentielle », a vu le jour.
Composée de quatre partis politiques de la « majorité parlementaire » qui « soutient le gouvernement, présidé par le Premier ministre » ce quatuor constitué du FLN, RND, le Front El MostaKbal et le Mouvement El-Bina, semble adhérer pleinement à la démarche du Président de la République.
Ainsi, les chefs de ces partis, à l’instar de M, Abdelkrim Benmbarek, SG du FLN et Mustapha Yahi, premier secrétaire du RND, ont dans leur communiqué rendu public ce jeudi après-midi, souligné que cette initiative politique vise à « fédérer l’ensemble des signataires autour d’objectifs communs, dans le but de réaliser un consensus national pour la défense des intérêts du peuple et faire en sorte pour consolider tous les efforts consentis pour bâtir une Algérie forte ».
Dans la même déclaration, ce quatuor, a précisé que cette alliance « n’est pas circonstanciel », s’est-il défendu, en insistant sur le fait qu’elle n’est « pas en rapport avec l’élection présidentielle, mais peut y aller au-delà pour prendre position par rapport à toutes les questions », est-il expressément mentionné.
R.B
