Par A.Massy
À 48H de la clôture de la campagne électorale, cette dernière, n’a pas été réellement ressentie dans la wilaya de Bejaïa.
D’ailleurs certaines communes n’ont même pas reçu de personnalités politiques pour au moins une campagne dite de proximité.
Le FFS en force!
Le candidat du FFS, Youcef Aouchiche, a clos sa campagne à Bejaia par un meeting qu’il a animé, ce dimanche, au théâtre régional du chef-lieu. Se présentant comme le candidat du changement, Aouchiche a promis des réformes pour l’instauration d’un état démocratique. Il dit compter sur la majorité silencieuse qu’il évalue aux deux tiers du nombre d’inscrits sur le fichier électoral.
Il n’omettra pas de parler de tamazight qu’il promettra de généraliser son enseignement à tout le pays. Les membres de son directoire de campagne avaient, avant lui, animé des meetings à Sidi Aïch et Souk El Tenine. Certains autres membres ont multiplié les campagnes de proximité à Kherrrata, Melbou, Ait Smaïl et quelques autres villes.
Bengrina et Merad en «coup de vent»
Quant au candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, c’est son directeur de campagne, Brahim Merad, qui s’est déplacé à Akbou pour y animer un meeting populaire. Il a parlé d’un éventuel découpage administratif qui fera d’Akbou une future wilaya. En soutien au candidat Abdelmadjid Tebboune, Abdelkader Bengrina a également visité Bejaia pour une rencontre de proximité et un meeting de sensibilisation au vote.
Hassani «oublie» de faire campagne…
Quant au troisième candidat, Abdelaali Hassani, personne n’en parle à Bejaïa. Apparemment, ses collaborateurs ne se sont pas bousculés à Bejaia pour au moins des rencontres de proximité. Hormis cinq meetings animés par les deux candidats cités et les membres de leurs directoires de campagne ainsi que quelques sorties de proximité, la campagne ne bat pas son plein au niveau de la capitale des Hammadites dont les habitants semblent ne pas trop s’y intéresser.
Mais le jour « J », probablement que la participation sera importante sachant que le FFS a un fort ancrage dans cette région et le candidat-Président donne l’impression de vouloir bien faire. À deux, ils peuvent drainer une foule le jour du vote. Qui sait ?
A.M