Par RAMDANE B
Le Front des forces socialistes (FFS), maintient le suspens autour de sa participation aux prochaines élections présidentielles du 7 septembre.
Le plus vieux parti de l’opposition en Algérie, reste « indécis » quant à présenter un candidat lors du prochain scrutin et laisse la décision au Conseil national, dont la date n’a pas été encore été fixée.
Aouchiche plaide pour un « discours de franchise »
C’est en substance ce qu’a affirmé, ce samedi 4 mai 2024, le Premier secrétaire national du parti fondé par feu Hocine Aït Ahmed, M. Youcef Aouchiche, qui s’est exprimé lors d’une rencontre autour de la Journée internationale des travailleurs.
En effet et d’après M.Aouchice, la formation politique qu’il dirige « reste pleinement engagée dans son initiative politique », tout soulignant que le FFS dévoilera « prochainement » sa position quant à sa participation ou non, lors du Conseil national, sans toutefois divulguer le moindre « indice » sur la position du parti vis-à-vis de ce scrutin présidentiel.
En outre abordant des sujets liés à la politique générale du pays, le Premier secrétaire national du FFS, a plaidé pour un « climat d’ouverture » et un « discours de franchise », tout en parvenant quant aux « tentations » d’un retour aux « vieilles pratiques » de l’ancien régime.
« Gare à la restructuration des pratiques antérieures! »
Abordant la question des prochaines élections présidentielles, M.Aouchice, soutiendra que ce scrutin doit « offrir au pays une occasion de jeter de nouvelles assises démocratiques » et aussi « une grande légitimité aux institutions », en bannissant « l’improvisation et l’archaisme » des les domaines de la gestion de l’Etat et ses institutions.
« La priorité dans ce domaine reste le calme et le rétablissement de la confiance en mettant fin à toutes les formes de politiques répressives, y compris la restriction des libertés, le bâillonnement des voix et le harcèlement des militants politiques, des syndicalistes et des associations, parallèlement à la montée des organisations sociales sans extension, en une dangereuse restructuration des pratiques antérieures », soutiendra M. Aouchiche.
R.B