L’Algérie figure en troisième position des pays africains susceptibles d’attirer les investissements chinois lors de la prochaine décennie.
En effet et selon une étude publiée dans « The Economist Intelligence Unit », l’Algérie possède un indice d’attractivité « élevé », pour séduire les entreprises et investisseurs chinois, souligne le même rapport.
Ainsi, ce dernier, prend également en compte les relations bilatérales avec la Chine, pour analyser les pays à fort potentiel d’investissement.
Outre les liens diplomatiques ou l’apprentissage du chinois, l’adhésion à l’initiative des Nouvelles routes de la soie joue un rôle important pour Pékin, explique l’étude.
Ces paramètres, font en effet, de l’Algérie une « destination » privilégiée pour les capitaux de l’Empire du milieu.
Et pour cause, la récente visite du président Tebboune en Chine, a révélé les ambitions et les horizons économiques des relations entre les deux pays.
Pour rappel, les autorités chinoises, ont convenu d’un investissement global « à moyen terme » de 36 milliards de dollars en Algérie.
Ces investissements, concerneront divers domaines, à l’instar de l’industrie, des technologies modernes, de l’économie du savoir, des transports et de l’agriculture.
Concernant le reste du classement, The Economist Intelligence Unit, place l’Afrique du Sud en tête des pays africains à même d’attirer les investisseurs chinois, suivi de près par l’Égypte.
Ces trois pays, présentent des scores importants dans la catégorie « potentiel de marché », grâce à leur croissance démographique et leur PIB en hausse. La richesse des sous-sols est aussi un facteur qui pourrait attirer les investisseurs, souligne encore l’étude.
R.B
