Les données sur la production d’électricité dans le monde arabe en 2024 révèlent que l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis dominent le classement, tandis que l’Irak enregistre la plus forte croissance annuelle.
À l’échelle mondiale, la production d’électricité a atteint 31 250 térawattheures (TWh) en 2024, contre 29 960 TWh en 2023, selon les chiffres récents consultés par l’Unité de recherche sur l’énergie, Attaqa, (basée à Washington). La Chine reste le premier producteur mondial, avec 10 080 TWh l’an dernier, contre 9 450 TWh en 2023.
Ainsi, dans le monde arabe, de nombreux projets de production électrique sont en cours pour répondre à une demande locale en hausse, avec un accent croissant sur les énergies propres. Toutefois, le gaz naturel reste la principale source d’électricité dans la plupart des pays de la région.
Classement des pays arabes par production électrique en 2024
Pour la sixième année consécutive, l’Arabie saoudite conserve sa place de leader, avec une production record de 454,6 TWh en 2024, soit une croissance de 5,6 % par rapport à 2023 (429,2 TWh).
L’Égypte se classe deuxième, avec une production en hausse pour la quatrième année consécutive, atteignant 237,4 TWh (contre 221,9 TWh en 2023).
Les Émirats arabes unis occupent la troisième place, avec une croissance de 5,5 %, portant leur production à 177,3 TWh (contre 167,5 TWh en 2023).
L’Irak arrive en quatrième position et enregistre la plus forte progression de la région (+14,9 %), avec 169,5 TWh produits en 2024, contre 147,1 TWh l’année précédente.
L’Algérie atteint un niveau historique avec 101,1 TWh, se classant cinquième, suivie par :
- Koweït : 89,5 TWh
- Qatar : 58,7 TWh
- Oman : 48,5 TWh (+7,3 %, deuxième plus forte croissance)
- Maroc : 43,5 TWh
Transition vers les énergies propres
La région arabe accélère ses investissements dans les énergies renouvelables, tout en restant dépendante du gaz naturel. L’Arabie saoudite, notamment, développe des projets solaires et éoliens ambitieux dans le cadre de sa stratégie Vision 2030.
Avec une demande en électricité en constante augmentation, ces pays renforcent leurs capacités de production pour garantir leur sécurité énergétique et réduire leur empreinte carbone.