Le permis minier délivré
Les choses s’accélèrent pour le projet de l’exploitation de la mine de zinc et de plomb d’Amizour, dans la wilaya de Bejaïa. En effet, l’opérateur Australien, Terramin, vient d’obtenir son permis minier. Cette société, a publié sur son site internet que l’Agence nationale des activités minière ( Anam), lui a octroyé son permis de miner en ce vendredi 19 mai. « La délivrance du permis minier signifie que Tala Hamza satisfait à toutes les exigences réglementaires, financières et environnementales de la législation algérienne et peut désormais continuer son développement », indique le communiqué de Terramin. Plus tôt dans la semaine, plus précisément mercredi dernier, le ministère de l’Energie et des Mines Mohamed Arkab, avait annoncé que « toutes les démarches administratives liées au projet ont été achevées, et des travaux sont en cours pour compléter le reste des exigences de ce projet liées au transport, à l’eau avitaillement, préparation du poste d’amarrage au port de Béjaïa, etc. ». En conséquence, la même source a ajouté que « le secteur de l’énergie et des mines a réuni toutes les conditions nécessaires au lancement effectif du projet (exploitation de la mine et construction de l’usine) au mois de juillet prochain, à condition qu’il démarre avec une production effective au cours du mois de décembre 2025 ». Pour rappel, « ce projet siège sur une superficie estimée à 234 hectares, en réserve exploitable estimée à 34 millions de tonnes. ». Arkab, avait également affirmé une fois de plus, que « le démarrage de l’exploitation minière se fera conformément à l’étude de faisabilité du projet, qui est approuvée conformément aux règles stipulées dans les exigences liées à la protection de l’environnement, qui sont compatibles avec les exigences environnementales et la spécificité de la mine, sans négliger l’impact positif sur l’exploitation de ce projet structuré et stratégique pour le pays et le développement économique de la région en particulier, en plus d’ouvrir de nombreuses opportunités d’emploi pour les titulaires de diplômés universitaires et diplômés des centres de formation professionnelle et des jeunes de la région en créant environ 780 emplois directs et 4000 emplois indirects, et en leur faisant bénéficier de formations dans ce domaine et en les intégrant dans le projet plus tard, avec une priorité donnée aux jeunes de la région, des rencontres et de préparation de séminaires seront également tenus par les cadres du secteur minier et par la société mixte algéro-australienne (Western Mediterranean Zinc WMZ) en charge de la mise en œuvre et de l’exploitation du projet, avec toutes les personnes intéressées, notamment les représentants de la société civile société civile, professeurs d’université, chercheurs et économistes », conclut le communiqué.
R.B