Par RAMDANE B
L’un des projets structurants de la wilaya d’Oran, à savoir l’échangeur du port d’Oran et sa connexion avec l’autoroute Est-Ouest (AEO), tire enfin à sa fin et devrait être réceptionné d’ici la fin du premier semestre de l’année en cours.
C’est en effet, ce qu’a affirmé le wali Saïd Sayoud, lors de sa visite d’inspection effectuée, ce mardi 30 avril 2024, selon le communiqué de la cellule de communication de la wilaya.
Ainsi, ce projet lancé en 2022, a connu quelques retards liés notamment à la nature du terrain, cependant, ces contraintes techniques ont été vite élaguées. Selon la fiche technique présentée au wali Sayoud, actuellement le taux d’avancement de ce projet atteint les 95%, souligne le communiqué de la wilaya.
En effet et dans le détail, la première tranche du projet comprend un tunnel à deux voies d’une longueur de 930 mètres, un autre d’une longueur de 580 mètres, cinq ouvrages techniques et un viaduc d’une longueur de 680 mètres. Selon la même source, les travaux dirigés par un consortium d’entreprises algéro-turques, avancent à un « rythme satisfaisant ». « La première phase du projet, laquelle s’étend sur une distance de 8 km, devrait être livrée d’ici fin juin prochain au plus tard », a indiqué le chef de l’exécutif local.
Impulser une dynamique économique
Ce dernier et d’après le document des services de la wilaya, a soutenu que grâce aux efforts consentis par l’État, notamment la décision du Président Tebboune de réévaluer ce projet et d’accorder les crédits nécessaires, ce projet a connu une nouvelle dynamique, pour réaliser les travaux de cette liaison autoroutière par des opérations d’aménagement paysager et la réalisation d’espaces verts aux abords du port d’Oran.
À terme, ce projet devra impulser une dynamique économique à la capitale de l’Ouest du pays, tout en permettant de désengorger la route qui mène vers le port d’Oran, notamment les transports routiers, dont le nombre est estimé à plus de 2000 camions par jour. Pour rappel, le projet de la route du port, dont les travaux ont été confiés à un groupement algéro-turc pour un coût de réalisation de pas moins de 50 milliards de DA, a accusé un retard dû essentiellement à des contraintes et aléas techniques, dont 5 glissements de terrain ayant nécessité le traitement adéquat.
R.B